Catégorie : Diaspora

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Le Règlement de l'Union européenne ( UE ) sur minerais des conflits est entré en vigueur. L'annonce a été faite par le prix Nobel de la paix le docteur Denis Mukwege. Pour le " réparateur des brèches", c'est une étape nécessaire mais non suffisante pour stabiliser l’Est de RDC. En outre, il faut des normes contraignantes pour la traçabilité, le commerce transparent et responsable des minerais, des lieux d'extraction jusqu’aux produits finis a martelé le toubib. Le règlement se concentre sur l'étain, le tantale, le tungstène et l'or, car il s'agit de quatre minerais le plus souvent lié aux conflits armés et aux violations des droits de l'homme. Il s'appuie par ailleurs sur des règles bien établies en vue d'endiguer le commerce des minerais des conflits. Il tend à encadrer l'extraction des minerais nécessaires à la fabrication des smartphones et batteries, source de conflits armés et de travail forcé, notamment des enfants. JM Mawete

À l'occasion de 60 ans anniversaire de la RDC à la souveraineté nationale et internationale, la Première ministre belge, Sophie Wilmes, a inauguré le 30 juin dans l'avant-midi, une plaque souvenir pour immortaliser les 60 ans de l'indépendance du Congo. Placée sur un pan du mur de clôture de la Maison communale de Ixelles, au quartier Matonge, la plaque mesure 50 cm sur 80. Dans son discours à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance de la République Démocratique du Congo, Sophie Wilmès a évoqué la mémoire du passé colonial dont elle appelle à rétablir la vérité: « tout travail de vérité et de mémoire passe d’abord par la reconnaissance de la souffrance; par reconnaître la souffrance de l’autre». La Belgique partage avec le Congo une histoire commune . Ce 60ème  anniversaire de l’indépendance est l’occasion pour l’évoquer. Cette histoire partagée a eu et a encore une portée significative, tant pour les Belges que pour les Congolais. Cela s’observe à travers les liens d’amitié qui se sont tissés entre les deux peuples au fil des générations. En particulier dans les communautés congolaise de Belgique et belge au Congo. Ces communautés participent, chacune, à la richesse et à la diversité de nos pays respectifs depuis tant d’années. Il y a un peu de vous en nous et de nous en vous. "Mais reconnaissons aussi, avec honnêteté, que si notre pays a toujours bataillé ferme contre le racisme et toute forme de discrimination, il reste encore du travail pour garantir l’égalité des chances pour tous". …

Un responsable du mouvement de sit in des réfugiés et demandeurs d'asile congolais devant les installations du HCR à Cape Town, Jean-Pierre Balous qui a été impliqué le week-end dernier dans des scènes d'anarchie au tribunal de première instance du Cap, avec une bagarre entre la police et ses partisans, risque l'expulsion du territoire sud-africain. Suite à ces actes, le ministre de l'Intérieur, Aaron Motsoaledi, a déclaré que le comportement de Balous ne laisserait finalement au ministère d'autre choix que de l'expulser. "C'est totalement inacceptable", a déclaré Motsoaledi. «C’est un comportement criminel que personne ne devrait jamais tolérer. Je suis heureux qu'après le comportement de vendredi, il [Balous] ait été arrêté de nouveau », a-t-il déclaré au journal South African «Une fois qu'un ressortissant étranger est condamné en Afrique du Sud pour quelque crime que ce soit, après avoir purgé sa peine, le Département des services correctionnels me donne une liste de ceux qui sont libérés, puis nous les expulsons immédiatement», a-t-il ajouté. C’est une histoire sans fin en vue, et le drame continue de monter autour de la crise des réfugiés au Cap après qu’une agression judiciaire impliquant l’un des dirigeants du groupe a vu la procédure devant le tribunal de première instance du Cap réduite au chaos. De quoi s'agit-il? Le ressortissant congolais Jean-Pierre «JP» Balous, le leader controversé et autoproclamé de l'une des factions du groupe des réfugiés siégeant devant le HCR, était au centre d'un fracas au tribunal de première instance du Cap, vendredi 6 mars …

Il y a eu affrontement ce lundi 02 mars entre les réfugiés africains, dont une grande partie composée des congolais, et la police sud africaine dans la ville de Cape Town. La police sud africaine voulait déguerpir de force des réfugiés africains qui avaient élu domicile à Mackenzie Parc, au centre ville de Cape Town en face des installations de HCR depuis les dernières attaques xénophobes qui ont eu lieu au mois de septembre 2019. Après plusieurs mis en garde, la police sud africaine a lancé un assaut sur les réfugiés dont les hommes, les femmes et les enfants qui campaient à Mackenzie park pour les déguerpir de ce lieu et les déloger du CBD (Centre ville). On parle des quelques blessés et des arrestations. "Nous ne savons pas où partir. Nous demandons au Gouvernement sud-africain de nous renvoyer chez nous. Mais ils ne veulent. Comme ils nous ont déguerpir du park, nous allons dormir dans la rue", a déclaré une réfugiée d'origine congolaise. Un autre s'est plaint du fait que le Gouvernement ne donne plus des statuts aux demandeurs d'asile. "Ils ne veulent plus nous donner de statut des réfugiés mais tiennent à tout pris à nous maintenir ici. On ne peut ni travailler et nous ne savons pas où dormir," a déclaré ce congolais installé en Afrique du sud depuis 2009. Joint par Politico.cd, Charlie Mingiedi, président de la communauté congolaise en Afrique du sud, parle des congolais manipulés par des gens mal intentionnés. "On leur a fait …

En marge du concert livré ce vendredi 28 février 2020 par l'artiste congolais Fally Ipupa à Accor Hôtel Arena, plus de 70 personnes ont été interpellées vendredi 28 février après une manifestation violente dans le quartier de la gare de Lyon à Paris. Ces personnes interpelées sont des opposants au régime de Kinshasa appelés " combattants " et qui manifestaient violemment contre la tenue de ce concert. Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, et tête de liste dans le 12e arrondissement, espère que "les condamnations seront exemplaires" selon France infos et Radio France. Ce serait, selon l'élu, une manière "d'expliquer que Paris n'est pas le terrain de jeu des opposants politiques". Le directeur de campagne d’Anne Hidalgo raconte: "On atteint un très haut niveau d'irresponsabilité. J'ai passé la nuit sur place. Ces affrontements, "c'est impensable". "Ce sont des oppositions congolaises, pro ou anti-régime, qui choisissent le 12e arrondissement pour venir s'affronter. On atteint un très haut niveau d'irresponsabilité. Ce type d'échauffourées qui consiste à faire de Paris le terrain des colères et des frustrations est particulièrement choquant et les Parisiens le paient en termes de qualité de vie", s'est il plaint. Toutefois, Emmanuel Grégoire s'est félicité de l'interpellation de plus de 70 incendiaires présumés, "dont un certain nombre de meneurs qui empêchaient les pompiers de venir éteindre les incendies". "J'espère que les condamnations seront exemplaires, pour expliquer que Paris n'est pas le terrain de jeu des opposants politiques, d'où qu'ils viennent", conclut Emmanuel Grégoire. Notons que plusieurs …

Plusieurs incendies ont été déclenchés vendredi en fin d'après-midi dans le 12e arrondissement de Paris en marge du concert de Fally Ipupa, star en République démocratique du Congo, à l'AccorHotels Arena à Bercy. La Gare de Lyon a été évacuée. Les pompiers ont pu maîtriser le feu. Comme le redoutaient les autorités française, qui avaient pris la décision d'interdire toute manifestation autour du lieu du concer, le quartier de la gare de Lyon et de Bercy ont fait face ce vendredi après-midi à des débordements. Les alentours de l'AccorHotel Arena, la salle de spectacle du XIIe arrondissement de Paris, ont été le théâtre d'incendies et d'affrontements avec les forces de l'ordre dans le cadre de la venue du chanteur congolais Fally Ipupa. Une grande fumée noire tapissait vers 18 heures le ciel dans l'est parisien, notamment au-dessus de la gare de Lyon où se concentraient une grosse centaine d'opposants politiques congolais ayant bravé l'interdiction de manifester. Des militants de la diaspora congolaise manifestent régulièrement contre les artistes qui se produisent en France ou en Belgique et qu'ils accusent d'être proches du président Kabila et de son successeur Félix Tshisekedi. Selon nos informations, le concert n'est pas pour l'heure sujet à une annulation. Les portes de l'AccordHôtels Arena ont ouvert vers 18h30, selon des vidéos de fans. « Exceptionnellement, aucun sac à dos ne sera autorisé dans l'enceinte par mesure de sécurité, pas même les petits formats », a toutefois indiqué la salle de concert sur Twitter. Signe que le risque …

Le ministère français de l’intérieur, à travers la préfecture de police, a rendu public ce mercredi 26 Février un arrêté, interdisant des attroupements aux alentours de la salle du concert ACCOR HÔTELS ARENA où l'artiste congolais Fally Ipupa va livrer un concert ce vendredi 28 février 2020. “Les rassemblements revendicatifs annoncés, déclarés ou projetés pour le vendredi 28 février 2020 en lien avec le concert donné par l’artiste congolais Fally IPUPA à l’Accor Hotels Arena sont interdits dans le périmétre délimité par les voies suivantes : Rue Villot, Rue de Bercy, Place du Bataillon du Pacifique, etc”, peut-on lire dans l'arrêté de la préfecture de la police française. Pour la police française, il est question de prévenir les risques de désordres et les atteintes à la sécurité des personnes et des biens. Notons que ce concert divise la communauté congolaise établie en France. D'un côté, il y a les combattants anti-concert qui menacent de tout faire pour faire capoter cette fête de la musicale. De l'autre côté, un autre groupe des congolais de la diaspora affichent publiquement leur soutien pour le déroulement de ce concert. Ce deuxième groupe est rejoint par une grande partie de la population de la musique congolaise et des artistes ont affiche leur soutien public à ce concert dont plusieurs tels que Heritier Wata, Werrason, Félix Wazekwa, Deplick Pomba, Gaz Mawete, Koffi Olomide, etc. Thierry Mfundu

Jacques Matand, journaliste BBC Afrique a été licencié pour pour faute grave par sa hiérarchie, qui prétend avoir agi suite à une menace de “plainte” du gouvernement rwandais. Sa faute: avoir organisée une interview controversée sur la relation France-Rwanda, donnant notamment la parole à un opposant du régime rwandais. En République démocratique du Congo, la situation a provoqué une vive colère, tant du côté de la radio britannique que du côté des journalistes congolaise. Une pétition a été lancée pour soutenir le journaliste congolais. Les pétitionnaires exigent le retour du journaliste à son poste et la démission de Anne Look Thiam, rédactrice en chef de BBC Afrique, basée à Dakar, « qui a agit manifestement sous la pression du gouvernement rwandais ». La corporation des journalistes congolais appelle de son côté au boycott contre la BBC au pays. «  Au-delà de la pétition, s'il n'est pas réintégré, décréter un embargo total sur toute l'étendue du pays. Aucun Congolais ne peut plus suivre ce média. L'autre action est de pousser notre confrère d'aller en justice. Nous battre pour lui commettre des avocats congolais afin de le défendre », affirme Kasonga Tshilunde, président de l’UNPC. Sur les réseaux sociaux, des internautes appellent déjà au boycott de la BBC, accusant le média britannique d'être "à la solde du Rwanda". Le 7 février, le journaliste congolais Jacques Matand Diyambi a reçu de sa rédaction en chef un courrier lui notifiant son « licenciement pour faute grave », avec effet immédiat. En cause : une interview qu’il avait réalisée en novembre …

La mort accidentelle d'Enoch Mpianzi, élève congolais, âgé de 13 ans dans la province du Nord-Est en Afrique du sud au cours d'un camp d'orientation de son école de Park Town Boys High School, a suscité plusieurs réactions au pays de Mandela. En classe de 8e année, le corps du jeune garçon a été retrouvé le vendredi 17 janvier entre Nyati Bush et River Break. La communauté congolaise de l'Afrique du sud n'est pas restée de marbre face à cette tragédie. Par le biais d'un communiqué signé par Mingiedi Mbala Nzeteke Charlie Jephté, président de la communauté congolaise en Afrique du sud, CCRSA en sigle, la diaspora congolaise dit être sous le choc du décès d'Enoch Mpianzi et qui se joint à la douleur de la famille Itamba Djuma, demande au Gouvernement sud-africain de diligenter une enquête pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce drame. La diaspora congolaise demande que les responsabilités soient établies, les coupables punis et que sa famille puisse bénéficier des dommages-intérêts pour le préjudice subi. La CCRSA trouve incompréhensible que des enfants de cet âge là puissent aller seuls dans un camping au bord d'une rivière de surcroît et sans mesures de sécurité appropriées dont la dotation notamment en gilet de sauvetage. "Ceci est tout simplement un manquement très grave et une négligence caractérisée dans le chef des organisateurs dudit camping; lesquels n'ont pas aussi mis en alerte ni le service de secours ni les parents pour que l'enfant soit secouru …

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