Catégorie : Grand angle

HomeGrand angle

Tribune de Litsani Choukran, Fondateur de POLITICO.CD, alors que la capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa, s’apprête à élire un nouveau gouverneur à travers son assemblée provinciale.

De l’Ukraine aux terres brûlantes de Gaza, des horizons déchirés de la Syrie jusqu’aux profondeurs lointaines de la République démocratique du Congo, l’Occident a révélé une facette sombre de son engagement international, éloignée des idéaux nobles énoncés depuis les premiers éclats de la Seconde Guerre mondiale. Une renonciation morale, sacrifiant aux autels des intérêts égoïstes, qui pourrait plonger l’humanité tout entière dans les abîmes d’une troisième guerre, funeste et implacable.

Durant une journée, le Congo pouvait oublié tous ses immenses souffrances et savourer. Le temps d’une journée, cette Nation longtemps tourmentée, occupée et agressée, a pu accomplir un pas géant vers la restauration de sa fierté, contemplée par le monde entier, qui s’est déplacé en masse dans la capitale congolaise pour saluer le point culminant d’un processus démocratique qui ramène le Congo à la lumière et fait de lui : la plus grande démocratie de la sous-région des Grands Lacs et de l’Afrique centrale.

Des proches du président Félix Tshisekedi et des opposants ont été pris la main dans le sac tentant de fraude aux législtatives. L’issue de cette affaire détermination déjà le 2ème mandat du président réélu, attendu au tournant dans un pays ou la principal maladie a toujours été la corruption de son élite. Les dessous de cette affaire par LITSANI CHOUKRAN.

En République démocratique du Congo, la machine électorale est déjà en marche. Après l’opération d’identification couplée à l’enrôlement des électeurs sur la grande partie du territoire national et la publication du fichier électoral, la commission électorale nationale indépendante a rendu publiques les listes des candidatures retenues pour les élections législatives nationales du 20 décembre prochain. Malgré l’absence remarquée de la famille politique de l’ancien président Joseph Kabila et de l’opposant Martin Fayulu, arrivé deuxième à la présidentielle de 2018, qui exigent entre autres la révision de la loi électorale, la recomposition de la Cour constitutionnelle ou même l’audit externe du fichier électoral, la commission électorale nationale indépendante (CENI) a réceptionné 28 791 candidatures à la fermeture des centres de réception des candidatures et 3. 796 sont déclarées non conformes alors que 24 995 sont déclarées conformes dont 23 653 recevables. A la différence des législatives nationales de 2018 où le total des candidatures était estimé à 19.698, cette année un peu plus de 24000 candidats seront en lice pour 500 sièges à la chambre basse du parlement de la RDC. Les « éternels » candidats… A Kinshasa, capitale de la RDC, les circonscriptions électorales sont réparties par rapport aux districts qui constituent la mégapole. Il s’agit notamment de Mont Amba, Tshungu, Funa et Lukunga. Pour ce qui est particulièrement du district de Lukunga qui regroupe en son sein les communes de Barumbu, de la Gombe, de Kinshasa, de Kintambo, de Lingwala, de Ngaliema et de Mont Ngafula, quatorze (14) sièges …

La République démocratique du Congo est sur la route de tenir son nouveau cycle électoral en décembre prochain. La Commission électorale nationale indépendante – CENI – a même clôturé la réception de candidatures pour les législatives nationales. Selon les chiffres du président de cette institution d’appui à la démocratie, 20 000 candidatures ont été reçues. Un peu plus qu’en 2018. Il y a tout de même de quoi douter de ces chiffres, sachant que deux grandes forces politiques – le FCC de Kabila et Lamuka de Fayulu – ont boycotté le processus en cours. Nous y reviendrons. Qu’à cela ne tienne, la machine est ne marche… semble-t-il. Comme pour les précédents cycles, le dicton « la famille d’abord » n’a pas manqué à l’appel. Chassant le naturel, il revient au galop, dit-on. Plusieurs candidats, dont certains pourfendeurs du clientélisme, ont aligné femmes, enfants et parentés comme premiers suppléants. Parmi des exemples (qui choquent ?), l’ex premier ministre Adolphe Muzito, l’opposant Delly Sesanga, l’actuelle questeure de l’assemblée nationale Collette Tshomba comme son président, le pépé Mboso. Ce phénomène, soutenu par la loi électorale dans son article 116 qui stipule que le suppléant « remplace le député selon l’ordre établi, en cas de décès, de démission, d’empêchement définitif, de condamnation pénale définitive ou d’incompatibilité (…) », devient une tradition en RDC. Cerise sur le gâteau, avec des émoluments dépassant les 20 000 USD le mois, certains candidats préfèrent aligner leurs membres de famille plutôt que ceux de leurs formations politiques, question de …

D'après l'information confirmée par maître John Vuleverio, Coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise de Mambasa, les rebelles des forces démocratiques et d'alliés, ADF ont signé une nouvelle incursion dans la chefferie des Babila Bakwanza, la matinée de jeudi 13 juillet dernier 2023. Selon notre source, qui s'est confiée à POLITICO.CD, la soirée de ce vendredi 14 juillet, le bilan de cette attaque est passé désormais à 12 civils tués dont 9 au nord du village Elake et 3 à Mangina-Pori, c'est au groupement des Babila Bapwele, en province de l'Ituri. Cet acteur de la société civile s'inquiète que plus de 20 autres corps sans vie, des civils abattus par les mêmes terroristes au moment de leur retour des affrontements contre un groupe Maïmaï d'autodéfense, « gisent encore sur le sol à Mangina-Pori ». Il chute en appelant les autorités militaires à l'intensification des opérations offensives et sérieuses contre l'ennemi. Isaac Bin-ngeve

Un homme aux larges bacchantes, en uniforme de parade, qui s'écroule avec sa femme à l'arrière de sa voiture Gräf & Stift décapotable. Frappé à la poitrine par les balles tirées par un mystérieux terroriste tout de noir vêtu. Des générations entière d'écoliers connaissent cette image d'Épinal, venue de France. La leçon d'histoire aussi est connue: le dimanche 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand de Habsbourg, héritier du trône d'Autriche-Hongrie, et sa femme, Sophia, sont assassinés à Sarajevo. Gavrilo Princip, le « terrioriste », était à peine âgé de 19 ans.  Peu importe ! Les faits sont aussitôt imputés non sans raison à la Serbie par le gouvernement autrichien. Et l'assassinat de ces personnalités, quasi-inconnues dans une ville des Balkans dont l'immense majorité des Européens ignoraient jusqu'au nom, va servir de prétexte au déclenchement de ce qui deviendra la Première Guerre mondiale. Le regretté Jean-Baptiste Kabasele Yampanya wa ba Mulanga dit « Pepe Kalle » et le talentueux Jean Dode Matolu dit « Papy Tex » s’y inspireront sans doute pour chanter : « Moto oyo allumette ekoki ko zikisa mboka mobimba », entendez par là : «  la petite flamme d’allumette peut brûler tout un village ». Un peu plus tard, le monde s’embrasera plus d’une fois. Et à chacune de ces fois, des événements à peine croyables en seront le déclique. Aussi, tôt le matin du 12 juillet, alors que la nuit se retirait à peine avec son lot de fatigue, chargée par une intense activité de journaliste, aucune pensée pire n’aurait pu conduire à une telle imagination. Les images du …

Nos Podcast

L’audio débarque sur POLITICO.CD. Suivez nos discussions au coeur de la politique en temps réel