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La stratégie de la dissolution de l’Assemblée Nationale et/ou la neutralisation du Parlement dans sa totalité est toujours en marche. L’interdiction d’accès des Députés Nationaux au Parlement (sanctuaire de la démocratie) en est une préfiguration. Un ballon d’essai. Si les Congolais ne sortent pas de leur torpeur et ne réagissent pas fermement contre le processus de la «dedémocratisation», la prochaine offensive sera fatale. A cet égard, les Congolais et la communauté internationale ont été littéralement sidérés de voir le spectacle insolite des Députés Nationaux, porteurs du mandat du Souverain Primaire, bloqués à l’extérieur du Parlement par les policiers. Pourtant, une autre option plus intelligente et plus élégante était possible. Mais, il s’agissait là d’un schéma calculé et téléguidé pour la démonstration du pouvoir. Une démarche téméraire et intensément vexatoire attentatoire à la dignité du Parlement et obstructive de son bon fonctionnement. Gravissime. «Une disgrâce porteuse d’une intention vengeresse politicienne préméditée d’avilir les Députés, et cracher sur la démocratie», ont grondé certains députés.  Certains partis politiques et leurs cadres ont célébré l’administration de la preuve irréfutable de leur hégémonie en RDC. La RDC avance inexorablement vers la ligne rouge de l’écroulement de la démocratie. Il s’agit de ce que Larry Diamond, éminent théoricien et chercher du prestigieux Journal of Democracy (NED et John Hopkins University), conceptualise comme «democracy breackdown». La RDC n’est pas immunisée contre ce phénomène : tout peut s’effondrer car la cohésion nationale construite péniblement de puis 2001 s’effrite. On vit dans la psychose d’un effondrement comme en 1960-1965. Comme …

Le vieux parti de l'opposition, propre à feu Étienne Tshisekedi, est devenu un jeune parti au pouvoir depuis un an sous la conduite de son fils Félix Tshisekedi. Pendant plus de 30 ans, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social a lutté contre feu Maréchal Mobutu, feu M'zée Laurent-Desiré Kabila, comme contre Joseph Kabila encore vivant. De son vivant, Étienne Tshisekedi a prôné la démocratie avec ses corollaires comme bonne gouvernance, liberté d'expression et d'association, alternance et consort. Ce combat sans relâche pour l'instauration de la démocratie et d'un État de droit au Zaïre, en RDC, a rendu cette figure de l'opposition à la fois énigmatique que charismatique, et l'a décorée de plusieurs surnoms. Par son charisme et son côté énigmatique, Étienne Tshisekedi a bâti 2 noms : le nom Tshisekedi et le nom UDPS. Plus que parfait Mais il y a 3 ans, le Sphinx de Limete s'en est allé dans l'au-delà sans renaître de ses cendres comme un phoenix, et sans emporter avec lui ses marques déposées : Tshisekedi et UDPS. Puisqu'il est considéré qu'Étienne Tshisekedi fut charismatique et énigmatique, il ne sera pas exagéré d'affirmer que ces deux facteurs ont conféré à l'UDPS un caractère mythique. Érigée dans l'opinion publique en modèle socialiste d'État de droit, de bonne gouvernance avec "Le peuple d'abord". Un statut prestigieux pour lequel certains ont même soupçonné Étienne Tshisekedi d'éviter scillemment les occasions d'exercer le pouvoir pour conserver ce prestige de "plus que parfait ". Les écarts L'histoire a fait que …

C’est la question autour du quelle de mouvements de jeunes entrepreneurs, étudiants, associatifs et des différentes formations politiques, réunis autour d'une table ronde organisée au centre Arrupe, ont tenté de peaufiner, des stratégies à mettre en place pour défendre et promouvoir, les « droits de la femme ». D’entrée de jeu, madame Sylvie Nokolomonie, facilitatrice de cet échange entre jeunes, a demandée aux Filles et Garçons de bien noter que la journée du 08 mars, « ne renvoie pas à la fête des femmes mais plutôt à la lutte », a-t-elle martelée cette juriste membre de l’association des Femmes Juristes du Congo. Tout en insistant sur le faite qu’on ne peut défendre les droits de la femme « sans pour autant les connaitre » . Elle qui a la maîtrisé des instruments juridiques ratifiées par la RDCongo , « conventions et chartes internationales », n’a pas hésiter de dire aux jeunes et de faire un constant amer sur les conditions du droits de la femme qui, « laissent à désirer », selon elle. « Il est temps d’évaluer les différentes déclarations, conventions et chartes afin de définir un plan d’action conduisant au changement en se basant sur notre propre constitution, nos réalités, nos Us et coutumes ». Connaissant la complexité de la mise en application de nos textes, qui prônent la parité et l’égalité de chances entre l’homme et la femme, mais piétines le respect des droits de la femme. Sylvie Nkolomonie n’a pas un instant hésité de dire aux …

Le mandat de l'actuel Coordonnateur du présidium de Lumuka prendra fin le mardi 2 mars prochain. Adolphe Muzito arrive ainsi à la fin de son exercice à la tête de la plateforme politique, trois mois après. Conformément à la charte de cette coalition politique créée à Genève en 2018, Muzito cède le bâton de commandement à Martin Fayulu, Président de l'Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, (ECIDé). " Martin Fayulu est l'un des quatre leaders de Lamuka. Il est signataire de la charte et il doit se conformer à cette exigence de la démocratie en interne. Donc, dès son retour des États-Unis, il va faire la remise et reprise avec l'ex-premier Ministre Adolphe Muzito, actuel Président. Il sera Coordonnateur de Lamuka conformément aux statuts pendant les 3 mois et il passera les bâtons de commandement 3 mois après à Moïse Katumbi", précisait Devos Kitoko, Secrétaire général de l'ECIDé, Le candidat no 4 à la présidentielle de 2018 et qui se réclame toujours vainqueur des élections, séjourne en France depuis quelques jours. Selon son entourage, Martin Fayulu se rendra également aux États-Unis pour des contacts politiques et échangera à cet effet avec la diaspora congolaise. Des divergences L'histoire retiendra que lors de la remise et reprise avec Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito dont le mandat arrive à terme dans trois jours, avait promis sous son leadership, de grandes actions de terrain pour le rétablissement de la vérité des urnes. Trois mois plutard, rien n'a été fait dans ce sens. Les choses …

Lors de la table ronde sur la promotion de l'exportation des produits congolais, organisée en 2018 à Kinshasa, Aimé Ngoy Mukena, alors ministre des Hydrocarbures, avait révélé que "24 provinces de la RDC regorgent le pétrole". "Toutes nos provinces, à l'exception de deux (dont il n'avait pas cité les noms), sont assises sur du pétrole. Dans le bassin côtier, par exemple, une seule petite est en exploitation avec une production annuelle de 9 millions de barils. Dans les tout prochains jours, d'autres entreprises, qui sont très avancées dans la phase d'exploration, pourront également commencer la production en on et offshore. À cela, il faut ajouter le pétrole qui se trouve dans la Cuvette centrale. Il est important de souligner que même le lac Kivu contient du pétrole", avait-il affirmé. La RDC s'engageait alors dans la logique de "raffiner ses produits pétroliers pétroliers dans un avenir proche". LE PÉTROLE DE MUANDA Le territoire de Muanda renferme des gisements de pétrole dans le bassin sédimentaire situé sur le littoral Atlantique sur une superficie d’environ 7.000 Km² (dont 86% à terre et 14% en mer). Des experts signalent que cette zone correspond à une extension des champs pétrolifères du Cabinda angolais sur la RDC. "La prospection pétrolière date d’avant 1940 avec le géologue Hoffman mais l'exploitation pétrolière, quant à elle, remonte à 1963 avec le premier forage du puits Lindu–1 par SOCOREP (la concession fut octroyée en 1959). Les travaux géologiques et géophysiques entrepris entre 1959 et 1982 ont abouti à la découverte …

Des présumés rebelles ougandais massacrent des Congolais dans l’Est de la RDC depuis 2014. Avant cela, des armées rwandaises et ougandaises, des groupes rebelles soutenus ou originaires de ces pays ont endeuillé pendant longtemps la RDC. Au sud, il y a eu des incursions Angolaises, outre la question du pétrole congolais détourné par Luanda. Mais jamais, une quadripartite n’a été tenue autour de ces sujets.

Des cas d’accidents de circulation sont fréquents sur les routes en République démocratique du Congo. Le dernier cas a eu lieu à Kinshasa, dans la commune de Mont-Ngafula, où un camion transportant des caillasses a percuté plusieurs véhicules, motos et piétons faisant plusieurs morts et de nombreux blessés. D'autres accidents ont eu lieu notamment dans le Kongo Central et à chaque fois, les Congolais se plaignent souvent de l'absence des pouvoirs publics dans les nombreuses tragédies qui émaillent leur vie quotidienne (accidents de la route et naufrages sur les voies navigables, etc.). Que devraient faire les autorités pour prévenir ces accidents?

Histoire d'une drôle d'alliance. La coalition entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila a toujours connu des hauts et bas, sans pourtant atteindre un niveau aussi tendu. Pendant longtemps, des cadres Kabilistes, surtout politiques, ont résisté au changement de régime, aboyant parfois, comme s'ils gardaient encore tous les pouvoirs en RDC. Emmanuel Razamani Shadary en est le symbole. « Nous sortons d’un système qui est resté longtemps au pouvoir et certains collaborateurs ont encore quelques réflexes du passé, ont tendance à croire qu’ils sont encore au pouvoir, il y a eu des actes maladroits mais, essayant de m’élever au-dessus de tout cela je crois qu’il faut privilégier la paix, la stabilité… Eviter toute crise intempestive qui aurait un impact sur l’économie et l’évolution du pays », avait appelé Félix Tshisekedi dans les colonnes du journal Belge Le Soir. En effet, durant toute l'année 2019, le candidat malheureux du FCC à la Présidentielle ne manquera pas d'occasion pour clamer la force politique de son camp, frisant parfois la provocation à l'endroit du pouvoir du président Félix Tshisekedi. En novembre, Shadary s'affiche en Kimono, promettant des "uppercuts" et défiant plus que jamais l'UDPS et ses alliés. D'autres dirigeants du PPRD lui emboîtent le pas. Henri Mova, ancien secrétaire général du PPRD entre mai 2015 et février 2018, s’est fait remarqué dans une sortie à polémique.  « Comme vous le pouvez voir ! Est-ce qu’il (Emmanuel Shadary, ndlr) avait échoué ? Est-ce que quelqu’un qui a échoué peut-il se tenir avec autant d’assurance devant les gens ? Est-ce …

L'arroseur arrosé? Après Emmanuel Ramazani, qui menaçait de "paralyser le paix", Kalev Mutond, ancien Chef de l'ANR a vu à son tour des services les rattraper, après des menaces. Mercredi, à l'aéroport international de N'djili, l'ancien dirigeant a vu des agents de l'ANR l'interpeller pour l'amener dans des locaux de la même agence qu'il dirigeait jadis. Pendant plusieurs heures, il sera interrogé sur "des questions sécuritaires". Si plusieurs sources parlent de "détention d'un passeport diplomatique", d'autres confirment un interrogatoire autour d'un présumé complot contre le pouvoir en place dans lequel Mutond prendrait part. Mais les motifs restent autant flous qu'ils pourraient s'agir, à l'image de Ramazani Shadary, d'une mesure de rétorsion politique. En effet, dans sa lettre, Mutond a haussé le ton dans une joute verbale qui l'opposait à Augustin Kabuya, Secrétaire général de l'UDPS. « L’ANR a facilité et obtenu l’octroi, non pas des passeports ordinaires, mais des passeports de service avec lesquels plusieurs cadres de l’UDPS voyageaient en Afrique est dans le reste du monde (...) Le Secrétaire général de l’UDPS de Tshisekedi peut-il dire aux militants qu’il a réunis le 25 janvier 2020 quelles étaient les fonctions d’État de ces cadres de l’UDPS qui voyageaient, à l’époque avec des passeports de service ? » interroge-t-il. Et si le message n'était pas capté, celui qui a contrôlé les renseignements de la RDC pendant huit ans rappelle à Augustin Kabuya qu'il a " été témoin et même acteur de plusieurs événements, péripéties, dossiers politiques et autres. Si le SG de l'UDPS/Tshisekedi souhaite voir …

La polémique enfle à Kinshasa. Les saut-de-moutons initiés l'année dernière par le président Félix Tshisekedi dans son programme de 100 jours sont toujours en construction. Aucun des 9 sites de construction n'a atteint un niveau de progression de 70%, indique même l'OVD. Par ailleurs, alors que les travaux traînent, ces constructions occasionnent des gigantesques embouteillages dans la ville. Il y a même des sites où les travaux n'ont pas commencé après près de 9 mois d'attente. Par ailleurs, des ONGs accusent les gestionnaires de ce projet de corruption, alors que même au gouvernement, les violons ne s'accordent pas. Sur les réseaux sociaux, des internautes congolais ont initié une petite pour pouvoir annuler ces travaux. Jean-Marc Kabund, vice-président de l'Assemblée nationale et président de l'UDPS, parti du président Félix Tshisekedi, menace de lancer "un mot d'ordre" le 15 février prochain. Et vous, qu'en pensez-vous? Doit-on finalement annuler ces travaux?

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