Dernière étape de la visite de l’Ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, le tête-à-tête entre le président Kabila et l’envoyée de Donald Trump a été exceptionnellement long ce vendredi au Palais de la Nation à Kinshasa.
Les langues restent toutefois liées, tant du côté congolais que américain. « Mme Haley est venue pour palper elle-même la réalité de la situation en RDC. Et son entretien avec Chef de l’Etat a été vraiment fructueux à ce sujet« , se borne à commenter une source. La rencontre, expique-t-on, a duré plus de deux heures.
Elections en 2018: c’est ce qu’il faut désormais retenir comme position des Etats-Unis au sujet de la crise politique en République démocratique du Congo. « C’est important d’organiser les élections en 2018, si les élections ne sont pas organisées en 2018, la République démocratique du Congo ne pourra pas compter sur le soutien de la Communauté internationale et celui des USA », a dit Mme Haley après sa rencontre avec Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ce vendredi à Kinshasa.
Très attendu, l’avis de la nouvelle administration américaine du président Donald Trump prend quasiment tout le monde au dépourvu. A commencer par Joseph Kabila, dont la famille politique de la Majorité Présidentielle a largement soutenu l’annonce de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), affirmant qu’il n’y aurait pas d’élections au pays avant au moins avril 2019.