Présente à cet événement, avec plusieurs représentants des organisations de défense des droits de l’homme et des organisations congolaises de la Société civile, la ministre congolaise des Droits humains Marie-Ange Mushobekwa a réaffirmé « la détermination » des autorités congolaises à rendre justice dans le double assassinat de experts de l’ONU.
« L’Auditorat général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo a déjà identifié seize suspects dont neuf avaient déjà été mis aux arrêts dans le cadre de l’assassinat des deux experts de l’ONU, Michael SHARP et Zaida CATALAN ainsi que de leurs accompagnateurs congolais dont les corps n’ont toujours pas été retrouvés. Mais pendant ce temps les enquêtes se poursuivent pour pouvoir identifier tous les commanditaires de ces meurtres« , annonce-t-il.
Réaffirmant « l’engagement du Gouvernement de la République Démocratique du Congo à tout mettre en œuvre pour qu’il y ait manifestation de la vérité dans cette affaire et que justice soit rendue à toutes les victimes« , Mme Mushobekwa annonce l’arrivée prochaine en RDC, d’une délégation d’experts internationaux des Nations Unies pour faire lumière sur la crise qui frappe la région du Kasaï au centre du pays.
« Je vous annonce que nous serons ravis d’accueillir au début du mois d’octobre prochain, l’équipe d’experts internationaux envoyée par le Conseil des droits de l’Homme pour faire la lumière sur ce qui s’est passé dans les Provinces du Kasaï« , dit-il, tout en affirmant que l’équipe en question vient « en appui à la justice congolaise et travaillera sous le leadership des autorités congolaises, conformément à la résolution 35/33. «
« Cela prouve que nous n’avons rien à cacher. Et je rappelle encore une fois que de la même façon que le Gouvernement de la République a coopéré avec le FBI après l’assassinat du citoyen américain Michael SHARP de la même façon il va coopérer avec l’équipe des enquêteurs envoyées par le Conseil des droits de l’Homme, tant que ces derniers travailleront en toute impartialité et sans interférences politiques et/ou politiciennes« , dit-il.
Coopérer avec les experts internationaux sous certaines conditions. Qu’ils prouvent leur IMPARTIALITÉ et leur NON INGÉRENCE. Comment rapportées ces preuves lorsque ces crimes portent une signature ou un message polique ?