Quatre combattants Mai-Mai de la coalition des réfractaires UPLC et Kyandenga ont été neutralisés par les forces armées de la République démocratique du Congo-FARDC vendredi 5 janvier, lors d’une attaque de ces miliciens contre une position militaire du 1211 ème bataillon au nord de la commune de Mangina, en territoire de Beni, au Nord-Kivu.
Selon le capitaine Anthony Mualushayi, porte-parole des opérations Sokola 1 grand nord, ce groupe des jeunes porteurs d’armes est appuyé par un acteur politique. Une femme, épouse d’un soldat a été blessée par balle des assaillants qui ont rencontré une riposte farouche de l’armée congolaise.
« Munie des armes de guerre et blanches, cette coalition des réfractaires du groupe (Mai-Mai) UPLC et Kyandenga, a assisté à une riposte farouche des Forces Armées de la République Démocratique du Congo. Bilan: 4 combattants Mai-Mai neutralisés et plusieurs armes blanches récupérées par l’armée loyaliste », relaye le cap Antony Mualushayi.
« Une épouse d’un soldat qui était de passage, a été blessée par balle de ces assaillants et a été transférée à l’hôpital pour des soins appropriés », a ajouté cet officier.
Il a également signalé que non loin de Mangina, dans le village de Lwemba, en province voisine de l’Ituri, d’autres affrontements ont été enregistrés.
« Non loin de Mangina dans la périphérie de Lwemba, un autre affrontement a opposé le même vendredi, un groupe de cette même coalition aux éléments des FARDC qui étaient en patrouille de combat. Pas de perte en vie humaine de deux côtés, mais plusieurs lots des munitions de guerre ont été récupérés par l’armée Congolaise », a indiqué le porte-parole de l’armée congolaise dans la zone.
Cette situation a causé le déplacement massif de la population vers les zones supposées sécurisées. Jusqu’à présent, les opérations de nettoyage dans Mangina et ses environs continuent.
C’est depuis le mois de décembre 2023, que les groupes Mai-Mai s’attaquent souvent aux forces armées de la République Démocratique du Congo dans le territoire de Beni. Les FARDC pointent du doigt certains hommes politiques qui soutiendraient les assaillants par des moyens logistiques. Au total 4 soldats congolais ont déjà perdu la vie et leurs armes récupérées par les miliciens, qui se réclament des « Wazalendo ».
De l’autre côté, quelques politiciens de la région n’hésitent pas dans leurs discours, à accuser l’armée et la police d’être à la base des tueries des populations civiles.
Pendant ce temps, le commandement du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord, a dépêché sur place (à Mangina) une délégation des officiers pour échanger avec différentes couches, dont les sages de Mangina afin de sauvegarder le collaboration entre les services de sécurité et les habitants.
Isaac Bin-ngeve
