Meurtre de Cherubin Okende: « Il existerait des laboratoires qui seraient derrière cet assassinat odieux pour créer de la psychose au sein de la population » (Muyaya)

Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya a affirmé au cours d’une interview accordée à là radio onusienne que les enquêtes sur le meurtre du député national Cherubin OKENDE ont déjà commencé et suivent leur cours normal.

« L’enquête a commencé d’ailleurs dès le jour de la découverte de son corps, la police criminelle a commencé à travailler. Je pense que les éléments ont été versés au parquet, qui s’occupe de l’instruction du dossier ; le parquet qui travaille avec l’auditorat militaire mais aussi avec tous les services de l’Etat », a-t-il dit à la Radio Okapi.

Alors qu’un député national a déploré l’absence d’une commission d’enquête indépendante, le porte-parole du gouvernement a souligné que le principe d’une enquête pluridisciplinaire étant ouverte aux experts étrangers étant déjà levée, il faut laisser les services habilités faire leur travail. « Tous les services de l’Etat sont donc mobilisés pour cette fin », a-t-il précisé.

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« Le président de la République, au cours du conseil des ministres de vendredi, a fait part de son échange à ce sujet notamment avec le Premier ministre belge. Donc, ma collègue de la Justice a saisi les autorités belges, qui devraient dans les jours qui viennent déléguer des experts qui se joindront à l’équipe congolaise qui est en train de faire les enquêtes pour faire toute la lumière sur cet odieux assassinat. Et le moment venu donc, le parquet pourra communiquer sur les premiers éléments de l’enquête suivant les différentes informations qu’ils recueillent », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a laissé entendre « qu’il existerait des laboratoires qui seraient derrière cet assassinat odieux pour créer de la psychose au sein de la population kinoise. « La justice travaille pour faire toute la lumière », a affirmé Patrick Muyaya à la Radio Okapi.

Ce mercredi, soit 6 jours après la découverte du corps sans vie du député national Chérubin Okende, la justice a donné les premières pistes des enquêtes. Le procureur général près la Cour de cassation a révélé que l’arme retrouvée sur la scène de crime est celle qui a ôté la vie au ministre honoraire des Transports, Voies et Communication et appartient à l’auteur de cet acte.

« La police scientifique a confirmé que la balle qui a été tirée est bel et bien partie de l’arme trouvée à côté du corps de Chérubin Okende et cette arme appartient au suspect », a attesté le Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde.

Il a également précisé que seule l’autopsie devra déterminer si la mort est venue par balle ou non. Néanmoins, il a insisté sur le fait que le porte-parole du parti de Moïse Katumbi a été tué dans sa voiture.

« Si vous avez tout le film de ce que j’ai dit, je n’ai jamais été affirmatif. J’avais dit et je le redis aujourd’hui : Monsieur Chérubin Okende avait été tué dans son véhicule, le moteur encore en marche, la climatisation allumée, la ceinture de sécurité en place sur son corps, avec une arme à côté de lui, donc du siège du chauffeur, avec une balle qui lui avait traversé la tête. Je parlais au conditionnel, probablement », a-t-il expliqué.

Lors de ce même point de presse, Firmin Mvonde a renseigné que la police scientifique a confirmé la thèse selon laquelle, « la balle qui a été tirée est bel et bien partie de l’arme trouvée à côté du corps de Chérubin Okende ».

Carmel NDEO

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