Après une audience publique de la cour de cassation siégeant en matière répressive en procédure de flagrance ce samedi 23 mai, le tribunal a placé Jean Jacques Mamba en résidence surveillée et renvoyé la prochaine audience le 27 mai prochain.
Lors de cette audience, c’est le procureur gĂ©nĂ©ral faisant office du ministère public avait sollicitĂ© la mise en rĂ©sidence du dĂ©putĂ© Jean Jacques Mamba. Le dĂ©putĂ© de l’opposition a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© ce samedi matin par les inspecteurs de la Cour de cassation suivant un mandat d’amener Ă©tabli par Bernard Mikobi Minga, avocat gĂ©nĂ©ral. Il est poursuivi pour faux en Ă©criture et usage de faux. Il s’est dĂ©fendu en relevant plusieurs exceptions notamment liĂ©es Ă son mandat de dĂ©putĂ© national. Il a par ailleurs fait remarquer qu’il a besoin d’avocats conseils de son choix, alors qu’il se dĂ©fendait seul devant les juges.
La justice a rejetĂ© la proposition du dĂ©putĂ© du MLC d’ĂŞtre placĂ© en rĂ©sidence surveillĂ©e dans son domicile d’oĂą il a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© ce matin.
L’Assemblée nationale a haussé le ton pour dénoncer l’arrestation du député de l’opposition Jean-Jacques Mamba. Jeannine Mabunda, présidente de la Chambre basse du Parlement congolais, a écrit au procureur général près la Cour de cassation, pour réclamer la « suspension » des poursuites.
Au sujet de la flargrance justement, les présidents des groupes parlementaires et ceux des commissions permanentes de l’Assemblée nationale ont également haussé le ton pour dénoncer cette hypothèse. « Il est regrettable que le Parquet général près la Cour de Cassation ait qualifié ce fait d’infraction flagrante sur la seule déclaration du plaignant l’Honorable Mpiana Ntumba Simon alors qu’il existe des députés signataires comme lui de ladite pétition qui sont disposés à témoigner et à contredire ses allégations », ont-ils dit dans un communiqué lu devant la presse.
Puisque ces dĂ©putĂ©s ne font pas le travail pour lequel ils sont au parlement pour aider le gouvernement a amĂ©liorer le social du peuple qu’ils reprĂ©sentent et s’amusent plutĂ´t a nous distraire, nous allons faire ce travail a leur place. Parlons plutĂ´t social et parlons plutĂ´t du dĂ©veloppement pour ce peuple et aidons plutĂ´t notre Gouvernement:
Mettons-nous au travail cher compatriotes et cessons avec les distractions: La FAMILLE est la cellule mère de la sociĂ©tĂ©Â ; oĂą l’individu et la sociĂ©tĂ© sont crĂ©Ă©s et nourris. Quand cette famille est stable et Ă©duquĂ©e, la sociĂ©tĂ© en sort meilleure. Quel est donc le programme idĂ©al pour la promotion de la famille Congolaise en ce moment? DONNONS Ă chaque une famille dans le temps une grande terre (Que nous avons en abondance) accessible par route, construisons y une maison de dĂ©part, donnons un fond qui sera dĂ©posĂ© a la banque et qui permettra Ă la famille de vivre des intĂ©rĂŞts qui en sortiront, donnons-leur un autre fond qui leur permettra de commencer une activitĂ© sur cette terre (Champs, Ă©levage, petite industrie, coopĂ©rative de plusieurs etc.) et encadrons les a produire et a repayer ces fonds pour permettre la distribution vers d’autres familles; construisons autour des groupements de familles une Ă©cole, un centre de santĂ©, un centre sportif, un centre des services gouvernementaux et autres et surtout un centre machines, tracteurs et expertise pour prĂŞter les outils de travail, les tracteurs pour aider Ă labourer, et expertise pour encadrer dans la production et Ă©ducation gĂ©nĂ©rale comme l’hygiène etc. Et c’est Ă ce niveau que nous induiront le changement de mentalitĂ©, par l’éducation, lorsque l’espoir et la motivation des gens sont grands, lorsque la satisfaction est grande et que l’esprit est ouvert! Mettons-nous donc au travail compatriotes et cessons avec les distractions. A bon entendeur, Salut ! (Families Against Poverty International)
Il est regrettable que nos Ă©lus n’interviennent que pour eux mĂŞmes. Qu’est ce qui prouve la vĂ©racitĂ© de contradiction et allĂ©gations des ces temoins? Les parlementaires sont en mĂŞme temps juges et plaignants. Les juges sont des magistrats qui rendent la justice. Ils tranchent les conflits et jugent les personnes poursuivies devant eux y compris les parlemantaires. « Laisser la justice faire son travail ».