Vingt-quatre heures après l’assaut mené par la police congolaise à la résidence du gourou de la secte Bundu Dia Bongo, et qui a conduit à l’arrestation de Zacharie Badiengila dit Ne Muanda Nsemi et ses adaptés, le député Claudel Lubaya demande qu’un « jugement équitable » lui soit accordé.
Dans un communiqué lu vendredi 24 avril 2020, tard dans la soirée, le vice-Premier, ministre de l’Intérieur et Affaires coutumières, Gilbert Kankonde, énumère les faits reprochés à Ne Mwanda Nsemi, citant la rébellion, l’atteinte à la sûreté de l’État, l’incitation à la haine.
À ce propos, le président du parti politique UDI, et député national de Lusambo, Claudel Lubaya, dans un tweet, demande aux juges, à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe qui a émis le mandat de l’arrestation de Zacharie Badiengila, d’avoir « un jugement équitable pour des faits qui lui sont reprochés ».
« Ne Mwanda Nsemi a droit à un jugement équitable pour des faits qui lui sont reprochés; Gédéon Kyungu devra suivre ».
Enfin, Claudel Lubaya exhorte le gouvernement de la République, de cesser dans ses démarches de négocier avec les séparatistes et porteurs d’idéologies xénophobes.
_ »L’Etat ne doit ni négocier avec les séparatistes porteurs d’une idéologie xénophobe ni céder aux caprices des groupes rebelles qui déstabilisent le pays », recommande-t-il.
Adrien Ambanengo | politico.cd ■
Laissez aux juges dire le droit. Tu ne dois pas te substituer à la place du magistrat instructeur. Il ne faut pas chercher à influencer l’opinion publique, que chacun reste dans ses attributions. Si à l’époque la justice était à deux vitesses, cela marchait avec la philosophie du régime de Kabila mais aujourd’hui c’est pas le cas. Félix a imprimé sa marque, ne pas interférer dans la justice, indépendance de la justice et la justice pour tous. Voilà l’État de droit.
Bien dit merci