Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a trouvé une idée originale pour expliquer le manque d’empreinte pour près de 10 millions d’électeurs sur les 45 millions du fichier électoral.
« Dans ce pays, de nombreux citoyens, paysans, creuseurs dans les mines, lavandières qui frottent le linge sur les pierres, ont vu s’effacer leurs empreintes digitales. Faut-il pour autant les priver du droit de vote ? » interroge-t-il auprès de nos confrères belges LE SOIR, le président de la CENI affirme:.
« Certainement pas, d’autant moins qu’à aucun moment des opérations de vote actuelles les empreintes ne sont exigées ; elles n’interviennent tout simplement pas… Il s’agit là d’un faux problème… « , ajoute-t-il dans cette intervention à lire ici.
Des explications qui risquent de ne pas convaincre les opposants congolais qui réclament toujours le retrait de ces électeurs « fictifs » avant la tenue des élections le 23 décembre prochain..