C'est ce qu'affirme la famille d'Étienne Tshisekedi, au lendemain de la nomination de Bruno Tshibala au poste du Premier ministre en République démocratique du Congo.
Dans son discours à l'occasion de la reprise des discussions sur l'arrangement particulier ce jeudi à Kinshasa, le président de la CENCO estime que ces travaux ne doivent pas être suspendus en attendant les funérailles d'Étienne Tshisekedi.
Alors que l'UDPS conditionne le rapatriement du corps d'Etienne Tshisekedi par entre autres la mise en place du gouvernement de transition, le Porte-parole de la Majorité Présidentielle qualifie cette décision de "chatange".
Le Porte-parole de l'Union pour l a Démocratie et le Progrès Social (UDPS) explique la décision de son parti de faire appel à des contributions financières pour l'enterrement de son leader historique décédé le 1er février dernier.
Alors que des voix s'élèvent du côté de l'UDPS pour conditionner le rapatriement du corps d'Etienne Tshisekedi à la mise en place du gouvernement de transition, le porte-parole du gouvernement à coupé court, affirmant que le gouvernement ne viendra qu'à l'issue des funérailles.
Alors que le programme des funérailles du leader de l'opposition congolais décédé à Bruxelles le 1er février se fait toujours attendre, l'opposant Gabriel Mokia accuse le fils du défunt des "bloquer le corps de son père à des fins politiques".
Suspendues depuis l'échec de la signature de l'accord sur l'arrengement particulier le 28 janvier dernier, les discussions entre le pouvoir et l’opposition au Centre interdiocésain ne vont reprendre qu'après les funéreille de l'opposant historique Etienne Tshisekedi.