Onze personnes sont mortes et plusieurs maisons incendiées à la suite de l’incursion des miliciens Mobondo, mardi 23 janvier aux environs de 4 heures, au village Fadiaka, territoire de Kwamouth dans la province de Kwango.
Ce bilan fait également état de plusieurs déplacés du côté de la rive du territoire de Bagata, indiquent les sources locales précisant que c’est un évènement dramatique qui s’est produit en l’absence des militaires congolais déplacés pour une opération dans une autre localité.
« Ils ont tué pratiquement 11 personnes dont trois femmes… c’était un regroupement des Mobondo venus des différents villages. Notamment de Mitimitanu, Sengwa, Kingulu, et Zamba poto », a fait savoir un député élu de cette contrée du pays.
Sur place, d’autres députés appellent le gouvernement à prendre des mesures efficaces en vue d’assurer la sécurité des paisibles citoyens à Bagata.
Les dernières attaques ont été enregistrées depuis la fin décembre dans le territoire de Kwamouth, sous la riposte rapide des forces armées congolaises.
Pendant que le gouvernement congolais évoque avoir le contrôle de la situation, les habitants du territoire de Kwamouth n’ont même pas pu voter lors des élections générales du 20 décembre dernier, et de nouveaux déplacements de population vers la capitale congolaise, Kinshasa, ont été remarqués en raison de nouveaux incidents.
Christian Musungayi
