À Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu où il a été en tournée dans le cadre de sa campagne électorale, le candidat-Président Félix Tshisekedi a de nouveau lancé des piques à celui qui est considéré comme son potentiel adversaire, l’opposant Moïse Katumbi.
Après des tacles de son allié et président du Mouvement de libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba au début de cette semaine, le clan Tshisekedi est loin de lâcher l’ancien gouverneur de la province de l’ex Katanga. Cette fois-ci, Félix Tshisekedi s’est lui payé le candidat numéro 3 à cette présidentielle
Si le candidat numéro 20 a, lors de son meeting devant la population de Bukavu à la place de l’indépendance, taclé le président rwandais Paul Kagame en le qualifiant d’Adolphe Hitler, il n’a pas oublié de s’en prendre à son adversaire en mettant du bémol sur le qualificatif de « candidat de l’étranger », leitmotiv de discours de son dans cette campagne électorale.
« Dans les candidats, il y en a qui sont des candidats fabriqués par le Rwanda, c’est ceux qui ne peuvent pas citer le nom de Paul Kagame et qui ne peuvent pas citer le M23 comme l’agresseur de ce pays », a stigmatisé le candidat numéro 20.
Bien que la Cour constitutionnelle ait rendu son verdict juste avant la date du lancement de la campagne électorale, le dossier lié à la nationalité de Moïse Katumbi a refait surface et défrayé la chronique tout au long de cette semaine.
Au centre de cette controverse publique, c’est la nationalité zambienne évoquée par le camp Tshisekedi qui semble cette fois-ci rattraper le président d’Ensemble pour la République.
« Nous avons besoin d’un rapide éclaircissement sur ce sujet », avait lancé Jean-Bemba après son meeting pour « Fatshi » dans la commune populaire de Masina.
Odon Bakumba par @OdonBakumba
