Non engagé dans le processus électoral, le Front Commun pour le Congo (FCC) du président honoraire Joseph Kabila, s’est exprimé sur le déroulement des élections marquées notamment par plusieurs irrégularités.
A travers un communiqué de presse, le FCC tient le Président sortant, candidat à sa propre succession Félix Tshisekedi pour seul responsable du « chaos » des élections en cours.
Pour ce mouvement politique, cette réalité arrive du fait que Félix Tshisekedi n’a pas pris en considération de nombreuses préoccupations, ainsi que des avertissements relatifs soulevés au processus électoral exprimés par les parties prenantes.
Cette attitude, souligne le communiqué, mène non seulement le pays au chaos, mais ouvre aussi la voie à une crise aux conséquences incalculables et tend à réduire à néant les avancées engrangées, depuis 2001, sur le terrain de la construction d’un État républicain, économiquement fort et socialement solidaire.
Face à ce constat, le FCC appelle tous ses cadres et militants à se tenir « prêts pour les actions qui vont être décrétées, dans le cadre de cette mobilisation générale, en vue de créer les conditions du retour à l’ordre constitutionnel aujourd’hui violé, et de rendre le pouvoir au peuple, souverain primaire, à travers des élections réellement inclusives, libres et transparentes ».
Bien avant, elle invite également la population congolaise à se prendre en charge et, en application des dispositions pertinentes de la Constitution, à se mobiliser, comme un seul homme.
« Pour mettre fin à ce régime dictatorial qui, usant et abusant de la puissance publique, gère le pays en violation de la Constitution et des lois de la République », peut-on lire dans le même communiqué.
Le FCC déplore également l’attitude de la communauté internationale, partenaires bilatéraux et multilatéraux confondus, qu’il estime étrangement devenue « aveugle et aphone ».
Christian Musungayi
