La Coordination en charge de la jeunesse, lutte contre les VBG et traite des personnes –une structure de la Présidence de la République, en partenariat avec l’organisation internationale pour la migration (OIM) et l’appui financier de l’USAID a lancé, ce mercredi 19 juillet à Matadi dans la province du Kongo-Central, un atelier de formation sur la gestion des cas de traite des personnes.
Cet atelier est destiné aux acteurs sociaux directement impliqués dans la prise en charge des victimes de la traite des personnes.
Il est question de cette formation spécialisée en gestion des cas qui va durer trois (3) jours, de renforcer les capacités des ces acteurs de première ligne à travers les différentes provinces de la RDC en l’occurrence Kinshasa, Kongo-Central et Kwilu.
Ces assises vont permettre aux participants de maîtriser le contexte général, les principes, les techniques et les instruments de gestion des cas de traite des personnes. Aussi, ils seront outillés en gestion des cas de traite des personnes de sorte qu’ils soient en mesure de retransmettre les contenus des connaissances acquises auprès de leurs collègues, de leurs réseaux et de leurs secteurs.
La tenue de cet atelier se justifie par le fait que, selon une dernière étude conjointe menée par les OIT et OIM, plus de 50 millions de victimes de la traite des personnes au monde se retrouvent prises aux pièges tendus par les réseaux de trafiquants sous de travail forcé, d’exploitation sexuelle, de servitude domestique, de trafic d’organes, de mendicité forcée, de servitude pour dette, d’enrôlement forcé dans les groupes armés, etc.
D’après les organisateurs, le manque d’expertises et le besoin de renforcement des capacités institutionnelles se révèlent être les plus cruciaux et les plus urgents dans de nombreux pays. Telle est la situation en ce qui concerne la RDC.
À cet effet, Ely Thelot, Conseiller technique de l’OIM, a fait savoir que l’OIM est préoccupée par un ensemble de pratiques qui se développe en RDC considéré comme de la traite des personnes.
«C’est pour nous un plaisir et honneur, sous l’initiative de Madame Chantal Yelo Mulop, qui est en charge de la traite des personnes, de venir ici à Matadi dans la province du Kongo Central, renforcer les capacités des assistants sociaux avec bien-sûr le travail qui est fait à la base avec le chef de division Monsieur Roger Ndangi », a t-il renseigné.
À l’en croire, ils sont très honorer de voir qu’il y a des assistants et travailleurs sociaux, qui sont impliqués dans la prise en charge des victimes de traite des personnes.
Pour sa part, Henri Pami Mayala, membre de la coordination de la jeunesse, lutte contre les VBG et traite des personnes a renseigné que le cabinet du Chef de l’État, par le biais de Mme Chantal Mulop, avec l’OIM et USAID, ont entamé une série de formation des acteurs de la première ligne, en particulier les assistants sociaux puisque ce sont eux qui sont en charge de la protection de droits des victimes, comment référencer le cas afin d’essayer de soulager les situations de ces dernières.
Il a indiqué que cette formation va permettre aux assistants sociaux d’identifier la traite des personnes surtout la façon d’agir face ce fléau qui gangrène la province du Kongo-Central en général et particulier la ville de Matadi.
Christian Okende
