Situation très confuse dans la soirée du samedi 12 novembre après une attaque de présumés rebelles ADF et la riposte des Forces armées de la RDC à Bunake, village situé à environs 2 kilomètres d'Eringeti, en territoire de Beni.
Les massacres qui endeuillent depuis plus de deux ans la région de Beni sont le fait d’une « nébuleuse » derrière laquelle se cachent « des mains politiques congolaises » aux mobiles obscurs, déclare le maire de cette ville de l’est de la République démocratique du Congo dans un entretien avec l’AFP.
Une nouvelle incursion des présumés rebelles ougandais de l'ADF a été signalée ce dimanche 06 novembredans le village de Mayi Safi, dans l'Est du territoire de Beni.
Dans une déclaration conjointe parvenue à Politico.cd, des organisations de la Société civile du Nord-Kivu, de Beni-Lubero et du Sud-Kivu "exigent" un plan Marshall pour la région de Beni, théâtre des massacres depuis près de deux ans.
La position de l'armée congolaise située dans la ferme privée du président Congolais Joseph Kabila a été la cible d'une attaque d'un groupe armé depuis jeudi dernier.
Les membres de la miliceMai-Mai Mazembe, qui sont entrés en ville de Beni depuis samedi dernier indiquant venir traquer les rebelles ADF, auteurs des massacres de plus de 1000 civils en deux ans, ont attaqué la ferme privée du président Joseph Kabila, située à Kabasha, à plus de cinq kilomètres de Beni.
Le commandement du secteur opérationnel Sokola1, basé à Beni a indiqué que l'armée congolaise va pouvoir changer de tactiques sur le terrain, vu que les rebelles ADF, qui endeuillent cette zone depuis deux ans ont choisi "la guerre asymétrique, en s'attaquant souvent sur les populations sans protection."
Depuis plusieurs jours, les habitants de la chefferie de Watalinga, frontalière avec l'Ouganda en territoire de Beni font état d'une concentration des troupes de l'Uganda People Defence Forces à la frontière avec la RDC.