En RDC, Vital Kamerhe est condamné !

À quelques heures d’un verdict historique dans le panthéon judiciaire de la République démocratique du Congo, Vital Kamerhe, jadis puissant directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, marche droit vers l’échafaud, beuglant et sentant sa sentence s’approcher. Mais la Cour Constitutionnelle n’y pourra rien. Le sort de cet homme a déjà été scellé, avant même l’ouverture de son procès judiciaire.

« Pas plus que la Terre ne peut tolérer deux soleils, l’Asie ne pourra tolérer deux rois ». Seize mots. En seize petits mots, Alexandre de Macédoine, fils de Philippe II, dresse, là, le destin des pouvoirs : il s’approche des pleines de Gaugamèles, il y tient sa destinée.  En infériorité numérique certes, cet homme, qui a été bercé dans la guerre et dans la stratégie, y croit comme jamais. Il tient là une occasion unique d’en finir avec Darius III, le Roi des Perces. L’ambition démesurée fera d’Alexandre, qui va finalement l’emporter, l’un des plus grands hommes de l’Histoire.   Il deviendra Alexandre Le Grand, conquérant des continents. Mais au Congo-Kinshasa, la maxime s’applique au sommet du pouvoir, où deux « amis » arrivent à défaire les pronostics et mettre la main sur le trône intouchable de Joseph Kabila. Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, la main dans la main, arrivent au Palais de la nation au soir d’une journée épique, où le peuple a finalement démystifié le Manoir des maîtres du Congo.

Artisan vital du pouvoir qui le mange

Kamerhe et Tshisekedi à Walungu, durant la campagne électorale en décembre 2018.

Mais la terre ne tolère pas deux soleils. Vital Kamerhe, que le Congo veut madré, à la limite de la malice, a peut-être oublié cette insolente réalité qui emporta un certain Thomas Sankara ! Le pays des hommes intègres étant sans doute trop loin du Congo !  À Kinshasa, le « Direcab » jouit des pouvoirs d’un Président « bis ».  « Je ne le contredis jamais et lui non plus », lâchera-t-il même à Jeune Afrique, de qui il s’entiche des papiers bien boutiqués. Cet homme, dont le rare défaut est la précipitation, va assurément trop vite dans les conclusions. Car, avant même la prestation de serment, en tout cas à en croire la partie civile de son procès, des manigances dignes de Wall Street commencent.

Retenez qu’en 2018, Kamerhe est dos au mur des finances. Molendo Sakombi, son bras droit, affirme que le président de l’UNC est obligé de vendre « ses maisons et même ses vaches » pour maintenir son parti. Des maisons acquises du temps où il était en grâce, au pouvoir, aux côtés d’un certain… Joseph Kabila. Mais cela date. Il a été défenestré en 2009, soupçonné, déjà à l’époque, de vouloir devenir Calife à la place du Calife.  Et donc, quand la campagne électorale commence, Vital traîne Félix à l’Est du pays, dans sa République des Kivu, où il a établi une base solide aux côtés de Modeste Makabuza et tous les barons des Nyiragongo.  Là-bas, VK rend FATSHI redevable de tout ! L’entrée triomphale à Bukavu détend les nerfs à Limete, qui s’inquiétait déjà d’une campagne « prise en otage ».

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À Walungu-natal, main dans la main, aux côtés de leurs épouses, Vital et Félix cimentent alors l’une des rares amitiés de la scène politique congolaise.  Mbuji-Mayi tombe. Lubumbashi aussi. Ils arrêtent le temps à Kinshasa.  Bref, les dessous d’une campagne victorieuse se dessinent. Kamerhe en est l’artisan, le « coach ». Joseph Kabila abdique et leur cède le fauteuil, au point de s’allier à eux.

Dans ces conditions, comprenez que Jammal Samih, qui a failli toucher le pactole de 27 millions avec Bitakwira, et qui connaît bien Massaro Daniel Shangalume Kingi, « depuis la SONAS », ne peut qu’y voir « opportunités ».  L’homme de 82 ans met sa cravate des années 60 et une veste fatiguée d’attendre le coup parfait au Congo… aux côtés de ses fils, ils prennent rapidement contact avec le cousin du futur Direcab. Yannick Talangay, un cheveu dans cette sauce pimentée, facilite l’opération. L’affaire est conclue. Mais quelle affaire ! Deux véhicules sont remis au cousin Kamerhe, qui en sortira doré, au point, selon les mauvaises langues, de présenter le clan Jammal à son oncle, rue Uvira dans la commune de la Gombe. Les photos, qui immortaliseront la scène, seront toutes fausses. Massaro s’en tirera avec au moins quatre biens immobiliers, dont un qu’il place sous le nom de Soraya Mpiana, sans doute euphorique.

Une chute prévisible

Mais la partie sera trop longue pour être contée ici. Retenons que Vital Kamerhe prend les rênes du Palais de la nation, chuchote à l’oreille de Tshisekedi et le « coache ». Imprudent, il ne voit même pas la doublette des K, Kabund et Kabuya, venir. Car, à Limete, la jalousie du pouvoir est innée. De l’autre côté, VK ne voit pas le FCC venir. Kabila n’oublie jamais rien. Alors jamais! Le 22 février 2020, Célestin Tunda dégaine. À l’issue d’un Conseil des ministres, il adresse une demande d’ouverture d’enquête aux procureurs congolais près la Cour de Matete et de la Gombe. Tout le monde voit la guillotine venir. Tout le monde, sauf Kamerhe !

Tenez, les sauts-de-mouton traînent et se transforment à un imbroglio de circulation. Kabund et Kabuya se transforment en inspecteurs des travaux. À Matete, Adler Kisula, fraîchement nommé, doit faire ses preuves. Il se transforme en chérif, embauchant certes, le pire opérateur de saisie du Congo – celui qui tape une invitation convoquant Vital Kamerhe au passé. Lydie Omanga s’empresse de raturer la feuille, y décelant du « Fake ». Car, VK est convoqué le 06 mars en plein mois d’avril ! Mais deux jours avant le fameux jour fatidique de la convocation de Kamerhe, un émissaire est envoyé chez le Fondé à POLITICO.CD. Un journaliste de « haut rang », un confrère, qui veut négocier un traitement de faveur pour VK chez POLITICO.CD.  500 Dollars américains sont alors proposés comme cagnotte. Dès lors, nous nous sommes fait une idée des faits.

Le lundi 6 mars 2020, Vital Kamerhe met sa « com » en place. Il se rend à la Cité de l’Union Africaine sans rendez-vous, aux côtés de son épouse. Les Tshisekedi les reçoivent.  Loin des dames, les deux amis de la campagne électorale évoquent alors le cas Kamerhe à la justice. FATSHI lui pose la question de savoir s’il était coupable. « Pas du tout », lui rétorque sèchement VK. « Alors ne te présentes. Mais, envoies au moins tes avocats à Matete», lui conseille le Président, qui craint, comme Kamerhe, « un coup de Kabila ».  Mais, VK refuse de se défiler : « J’irai, mais ne fais pas comme ton père avait fait avec moi », dit-il, sans que personne n’en décortique le sens. Fin de la conversation. Ébullition des réseaux sociaux. Les journalistes et tous ceux osent demander des explications à Kamerhe sont pris pour cible. Le ton monte. Mais, pas plus que dans la réalité.

En effet, dans une alliance fragile au pouvoir, où Tshisekedi doit une présidence en 2023 à son « ami », l’UNC voit bien une manigance de  l’UDPS pour ne pas passer à la caisse de Naïrobi. Le parti tape un communiqué choc et menace Le Président de la République : tirs de barrage, ministres et conseillers haussent le ton contre leur Chef de l’État !  Les proches de Kamerhe prennent position. « Ça va barder », répète-t-on. Le pouvoir est scindé en deux.  Étrangement, Limete, qui a toujours rendu coup sur coup, garde son calme, en connaissant sans doute de l’issue. Le 7 mars, Kisula tape lui-même une nouvelle « invitation ».

Cette fois, aucune erreur n’est tolérée. Vital Kamerhe est « invité » à Matete le mercredi 8 avril, avec un « MAP », une privation provisoire de liberté, qui l’attend calmement.  Si le Fondé avait eu vent de tout ceci, VK est étrangement déconnecté de la réalité. Il est écroué le soir même, dans une cellule commune. Hébété, il promet la liberté à ses co-détenus. Les psychologues savent ce qui se passe. La chute a été dure. Le reste ne sera que spectaculaire. Le procès arrive. Un procès de tous les dangers. Historique. Comme les erreurs même de la défense et de ses partisans. Ils exigent un procès télévisé. Le coach, disent-ils, va leur donner la leçon. Tenez-vous bien ! Mais, comment et pourquoi permettre à un homme politique de se défendre juridiquement en public ?

Alea jacta est !

La suite est une Brabançonne éloquente. À l’image du chaos belge qui a créé cette nation atypique et spéciale. Le Debout Congolais ricane. Comme Limete, jouissif du piège qui se renferme sur VK. Le Congo est scotché devant sa télé. Jamais, Cabrel n’a jamais vu une Nation autant s’amuser autour d’une tombe.  Car, même les plus fervents supporters, ne sauront laver cet homme, qui est coupablement innocent ou innocemment coupable! Tenez, outre l’épisode de Masssaro qui prend cadeaux et parcelles de Jammal en préméditation, VK autorise un paiement en plusieurs étapes à SAMIBO, la société du Libanais, choisi par lui seul, sans un quelconque contrat ! 57 millions de dollars sont envoyés à l’Ecobank mais atterrissent dans un compte à la Rawbank, sans que personne n’explique.  La suite est une litanie d’incohérences, d’incongruités et, surtout, de supplices en termes de gestion publique.

Mensonges, ruse. VK gesticule à la barre. Il n’impressionne plus personne. Le taureau est cerné dans une Corrida où le Matator Coco Kayudi n’est pas habillé en rouge. « Si, si hombre. Baila, baila, baila VK ! », chante-t-il ; Sans pitié ! Le peuple a trouvé son coupable ! Il est pris.  Pris, mais beaucoup plus par la suspicion. Car, le seul choix, qui lui reste, est celui du pire gestionnaire de l’histoire, sinon du voleur. Jammal n’aide pas. Il le nie, niant et admettant à la fois une rencontre à la présidence. «Alea jacta est », la pièce est jouée. Le Congo regarde le COACH dégringoler en direct. Tant pis si le Ministère public, qui coalise avec la partie civile, n’arrive pas à prouver que VK a pris l’argent. Les incohérences, seules, vaudront 20 ans de prison pour le meilleur élu de la République depuis son Walungu-Natal.

Le caméléon qui met au monde

Mais, VK en pend pour d’autres aussi. Tel ce caméléon qui saute d’un arbre pour donner naissance, au prix de sa vie.  Et c’est visible. Comment et pourquoi Thierry Taeymans, l’ex-Directeur général de la Rawabank qui avait fini au gnouf avant même le Directeur de cabinet, en a-t-il échappé ? Il n’est nulle part dans ce procès. Pourtant, c’est lui et à sa banque seule, à qui le Trésor Public a envoyé les 57 millions de dollars. C’est la Rawbank qui aurait décaissé la trentaine de millions en liquide, disparue depuis.

Nul ne sait retrouver les traces de l’argent. Vital Kamerhe en hérite des accusations, incapable de nous prouver, lui aussi, le contraire. Coupable ! VK pourrait ne pas en être clairement, qu’il le serait ! Autant l’argent a disparu, autant les faits sont graves, seule l’odeur de l’argent a été retrouvée chez Massaro.  Kamerhe n’a pas été filmé en train de récupérer une somme que l’accusation peine à définir.  Innocent ! Vital Kamerhe ne pourra l’être. Victime de ses propres démons, une vie des Kardashians, la volonté de faire briller deux soleils, et la prétention d’Icare.

Victime d’une alliance politique naïve, qui faisait de lui un Président futur, dans un pays où le pouvoir ne s’est jamais donné, Kamerhe s’est laissé aller dans ses pires pulsions, tentant de récupérer un retard matériel consécutif à sa longue traversée de désert post-Kabila.  Il faudra qu’il réponde et assume d’être le pire gestionnaire de l’histoire, celui qui a fait payer sans contrat, qui a menti à la barre, et qui n’a jamais réussi à se faire aimer par l’opinion publique.  La marque des génies, ceux qui finissent incompris, à l’image de Joseph Kabila et les autres ; ceux qui sont jugés avant leurs procès et condamner à cause de leur succès ; VK a oublié ainsi qu’il en était le portait. Se comportant comme un Pape à La Mecque, il a pris la Synagogue de Limete pour une Mosquée. Le voilà crucifié, aux côtés du programme des 100 jours, tel le larron qui verra le Christ seulement au ciel : Alea jacta est ! La pièce est jouée, elle était déjà jouée : sauf miracle.

Oui! Sauf miracle. Et le Congo en est bien le pays. Sauf un grand miracle, Kamerhe pourrait échapper à la guillotine. On verrait une Cour Constitutionnelle réclamer le dossier à la dernière minute et être dans ses droits! Ou peut-être le soleil s’arrêter sur Kinshasa. Sinon, n’attendez plus le verdict de ce procès. VK le sait. Il sera déclaré coupable. Mais, pour nous, pour ceux qui veulent la justice, la vraie ; ceux qui ont compris que Kamerhe n’aurait rien fait seul, qu’il aurait, à tout prix, eu d’autres mains autour de lui, anticipons déjà un procès en appel où nous allons devoir changer nos mentalités, celle de condamner politiquement un homme, avant même que débutent les débats. VK étant déjà emprisonné, la recherche de la vérité ne peut nous pousser à se  contenter d’une simple arrestation. L’arbre étant géant, la forêt immense, à la taille de ce programme-fiasco, il est de notre devoir, lors de ce procès en appel, de nous battre pour que la justice, la vraie, soit établie.

Litsani Choukran,
Le Fondé.

32 comments
  1. Prosaiquement richissime argumentaires politico-juridiques. L’on se croirait au sons du Lokole de l’immortel Antoine Roger Bolamba. « Esanzo, chants de mon pays » Ambassador Leonardo Mulaja

  2. Le Congo ne changera jamais. Il reste le pays maudit? C’est exactement la même trahison qu’a subie Patrice Lumumba. Les démons sont encore présents. Les gens aiment la vie facile dans ce pays. Arrêtez ça!. Les Noirs souffrent trop déjà et nous voulons des hommes politiques honnêtes pour développer notre continent. Arrêtez de trahir les Africains à chaque fois. S’il est fautif, il y a des complicités, arrêtez donc tous les complices. Que faites-vous des viols et des tueries toujours présents, merde….

  3. Jamais un Président au Congo n’a fait autant de bonnes choses en si peu de temps dans les circonstances difficiles que nous connaissons comme l’a fait President Tshisekedi. Nous sommes derrière vous mon Président! Le Congo a retrouvé sa dignité sur le plan international; Nous voyons un peu plus clair maintenant et nous avons foi dans le futur proche!

  4. Certains Congolais veulent toujours quelque chose et son contraire. Si on avait dit « A », ils auraient critiqué et voulu « B » . Si on avait dit « B », ce sont les mêmes personnes ici qui auraient trouvés beaucoup à dire contre cela, et donc contre leur propre logique de ce moment ; cela s’appelle mauvaise foi, méchanceté et malhonnêteté intellectuelle. Donnez leurs 2 sujets contraires en des jours différents, ils trouveront toujours à dire de mal du Président ; Quelle malhonnêteté. Ce genre de personnes, je ne peux les avoir ni pour amis, ni pour conseillers car leurs cœurs se trouvent là ou leurs intérêts sont; vendus au diable !

  5. Formidable article. Cher Litsani, merci amplement pour cet eclairage sans pareil de ce proces qui expose les consequences nefastes d’une gourmandise inbue d’arrogance excessive d’un VK qui se croyait enfin « indeboulonnable » et invincible au sommet.

    Nous avions predit cette course vertigineuse a l’enrichissement en voyant VK depenser $250000 pour ses noces a Hamida Shatur. Et ce quelques jours apres son arrivee au Palais, et en se moquant de la misere des Congoalais avec vides slogans du genre « Peuple d’Abord ».

  6. Litsani Choukran vient de faire la démonstration qu’il est un vrai chevalier de la plume pour expliquer une situation complexe avec beaucoup d’humour. Bravo ! Je vous retiens pour relire et commenter la nouvelle version de mon Plan Marshall actualisé après COVID 19 si cela vous intéresse.

  7. Le commencement d’une vraie balkanisation de la Rdcongo et je ne vois pas les pieds de son excellence Fatshi à l’est un jour de sa vie Dieu seul en est témoin et non plus les politiciens de l’Ouesl

  8. C’est simplement sublime. Un texte d’une pureté déconcertante qui dépeint à merveille un feuilleton qui nous rappelle sans l’ombre d’un doute les antiquités greco-romaines sous une rhétorique perelmanienne. Bravo !

  9. Bel article dans le fond et la forme. Mais j’ai ressenti au trés fond de ton article une approche partisanne en défaveur de Kamerhe et Fatshi mais en faveur de Kabila et son camp. Tu as par exemple qualifié de fiasco le programme de 100 jrs et ta révélation sans preuve de 500 UDS qui te seraient proposés pour venir en aide à VK d’une certaine maniére fait réfléchir des esprits trés analytiques comme moi sur ta vraie motivation en écrivant cet article: n’aurais – tu finalement pas accepté une cognotte de FCC parce que plus attrayante et juteuse que celle tu as refusée pour un écrire un tel article qui ne voit que le mal chez VK et indirectement innoncente le FC et loue JKK en le faisant paraitre comme un homme fort, le plus rusé, l’intouchable, savant et presque un dieu? Je crois que bcp qui savent regarder au-delà du point marqué et bien lire les intentions ds les coeurs des gens verront ce que je vois. Faites donc attention! Vs n savez peut-être pas le pouvoir et l’influence qu un simple lecteur aujourd’hui que je suis pourrais avoir demain au sein de l’opinion nationale et internationale.
    Aimé Junior

  10. Vous êtes un vrai journaliste !!! Même celui-là qui n’a pas suivi le procès de V Kamhere a tout compris ce qui s’est passé….Vous êtes formidable. !!!!

  11. L’auteur de ce texte nous redonne encore une fierté d’admirer le Droit,pas seulement comme science mais aussi comme fait social..
    Bravo à son style profond et comique.

  12. Très agréable à lire comme analyse mais, trouver plus des métaphores et d’analogies africaines parler de Darius et de d’Alexandre le grand ne facilitera pas la compréhension d’un non initier.

  13. Sur une rue de Johannesburg la capitale économique de la nation arc en ciel je savoure l’œuvre du fondé !
    Bravo l’artiste pour ce chef-d’œuvre !

  14. Wow Fondé tu es un genie !!!! j’ai lu cette article avec des larmes aux yeux … des larmes de joies de contaster que en RDC nous avons toujours des personnes aussi intelligents et capable de faire des telles analyses!!! c’est beau !!! malgrès tout ce que traverse mon pays ce genres d’article me rend fière d’être congolais !!!

  15. Merci car le texte m’a éclairé sur l’histoire mais il y a un Mais, des pièces de puzzle manquent …plusieurs personnes avaient certainement mis ma main dans cette pâte ils se cachent où ? Pourquoi la justice est aveugle là dessus ? ….

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