La reprise de la coopération militaire n’était pas à l’agenda de la visite de Tshisekedi en Belgique

Ça se raconte sur les réseaux sociaux et dans une certaine presse : le ministre de la défense congolais Aimé Ngoy Mukena aurait refusé d’embarquer avec le président Félix Tshisekedi pour la Belgique, sur instruction de l’ancien président Joseph Kabila, afin d’éviter de signer « sous pression » un accord militaire avec la Belgique dont le ton déplairait à l’ancien président et autorité morale de la coalition majorité au parlement le FCC.

À en croire le président de la République Félix Tshisekedi, il n’a pas était question de renouer une coopération militaire avec un gouvernement belge « démissionnaire » pendant sa visite en Belgique.

 » Vous savez qu’en Belgique il y a encore des négociations sur la formation du gouvernement. Des mémorandums d’entente ont été signés dans plusieurs domaines : la défense, les finances, la coopération au développement; mais il faut attendre la vraie politique de coopération militaire. Elle viendra avec l’avènement du gouvernement pour la reprise de cette coopération « , a-t-il répondu au cours de l’interview accordée à TV5 et Le Monde en marge de sa visite en Belgique.

Bien que le moment n’est pas encore arrivé, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a insisté que la reprise de la coopération militaire entre la Belgique et la RDC est une nécessité pour des relations harmonieuses avec l’ancienne colonie, son autre pays.

« Si ce n’est pas pour cela, je ne serait pas ici. Je suis là pour dire aux belges que leur place est au Congo. Sous mon règne je ne voudrai pas qu’il y ait des tensions avec la Belgique. Je vous ai dit que la Belgique c’est mon autre Congo et je ne me vois pas être en conflit avec moi-même« , a-t-il poursuivi.

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