« La séance vient à peine de débuter« , renseigne le correspondant de Politico.cd sur place. Censé débuter à 10h, le congrès sur l’Etat de la nation connaît donc un retard significatif. Le président Joseph Kabila se serait fait attendre. Ni le service protocolaire de la présidence, ou ceux des deux chambres n’ont fournie d’explications face à ce retard. Les spéculations vont bon train: « c’est à cause de la pluie« , chuchote un député de la Majorité présidentielle. Pour d’autres, le Président est « en train de réécrire son discours ». Pourquoi? Personne n’a de réponse claire. Finalement, le Président débarque, il est 12H .
#RDC les deux chambres réunies en #congrès ! Début des travaux pic.twitter.com/7L7tE1tL1B
— Mokeni Ataningamu (@jcmokeni) November 15, 2016
Pendant ce temps, l’hymne national vient de retentir. Léon Kengo wa Dongo prend la parole pour expliquer que le « quorum est atteint », est que les choses sérieuses pouvaient alors commencer. Dans la salle, la représentation internationale est au rendez-vous. Des ambassadeurs belge, français, américain… sont là. Les opposants aussi, du moins ceux qui attendent entrer au prochain gouvernement. Il s’agit sans doute du discours le plus important de Joseph Kabila depuis qu’il est arrivé au pouvoir en 2001, après l’assassinat de son père.
#RDC :#Kabila devant le congrès. Indications attendues sur la fin du mandat,les missions du nouveau Gvt ! Jamais speech n'a été si attendu. pic.twitter.com/tbkMxGkCDL
— Patrick Muyaya (@PatrickMuyaya) November 15, 2016
Des indications sur le respect de la constitution, la nomination d’un nouveau Premier ministre issu de l’opposition dans le cadre des accords politiques du Dialogue, la main toujours tendue à Etienne Tshisekedi et au Rassemblement qui appellent à son départ dès le 19 décembre 2016, le Président congolais est attendu au tournant.
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Le sort de la RDCONGO va se définir aujourd’hui dans le cas contraire le chaos prendra place juste après ce discours