Le Président de la République, Félix Tshisekedi a, une fois de plus sur le plateau de la télévision française LCI, pointé du doigt de la politique du «deux poids deux mesures» de la Communauté internationale dans l’agression rwandaise qu’il y a en RDC comparativement à ce qui se passe en Ukraine et à Gaza.
Lors d’une interview accordée à ce media le 1er mai et diffusée ce samedi 04 mai, le Chef de l’Etat congolais conçoit mal le fait que pour l’Ukraine et Israël, les sanctions sont prises rapidement mais pour le Congo-Kinshasa qui est lui aussi agressé, ce n’est pas le cas.
« Aujourd’hui nous demandons à ce que la communauté internationale se comporte comme elle le fait dans le cas de la Russie, du conflit au Moyen-orient, elle nous dit non, ce n’est pas la même chose, on ne va pas le faire. Alors que nous avons les mêmes victimes des massacre qu’il a en Ukraine et ailleurs. Donc eux savent de quoi nous avons besoin alors que nous nous réclamations des sanctions », a déclaré Félix Tshisekedi.
Cependant, le Président congolais a souligné que cette guerre de l’Est de la RDC est imposée pour des raisons évidentes «de pillages de nos minerais, on sait où est ce qu’ils terminent c’est dans des firmes des multinationales occidentales».
Cette interview est diffusée un jour après que les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda aient bombardé le camps des déplacés de Mugunga à Goma chef-lieu du Nord-Kivu. Une attaque à la bombe qui a fait plus d’une dizaine de morts.
Les États-Unis, la MONUSCO et autres acteurs de la scène internationale ont condamné cet acte d’exaction sur des civils. Par contre le gouvernement congolais promet de riposter à la hauteur de la «provocation» et mais aussi de saisir le Conseil de sécurité des Nations-Unies pour ce cas de violation du droit international humanitaire.
