RDC : Félix Tshisekedi promet de créer plus d’emplois et de protéger le pouvoir d’achat en stabilisant le taux de change

Le Chef de l’État congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, a prêté serment pour un second quinquennat présidentiel, ce samedi 20 janvier au stade des Martyrs de la pentecôte à Kinshasa, devant une dizaine de Chefs d’État africains, des représentants des puissances occidentales et une foule de plus 80.000 personnes.

Dans son discours d’investiture, le Président congolais a déclaré que fort du « plébiscite du peuple congolais » et revigorer de sa confiance « renouvelée », il consent à relever l’énorme défi pour lequel il venait d’être, une nouvelle fois, investi à la tête du pays, à savoir : « présider à la destinée la République démocratique du Congo ».

« Chers compatriotes, j’ai appris à communier avec vous et à mieux vous connaître dans ce qui vous anime et ce qui constitue le lot de vos principales attentes et préoccupations. J’ai conscience des attentes que peuvent susciter les chômages, la création d’opportunités pour l’emploi des jeunes, les femmes ou encore les personnes vivant avec handicap », a-t-il expliqué.

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Le Président congolais a assuré que son second mandat présidentiel aura pour objectifs de créer plus d’emplois, de protéger le pouvoir d’achat de ménage en stabilisant le taux de change, d’assurer avec beaucoup plus d’efficacité la sécurité, de poursuivre la diversification de l’économie nationale, ainsi que de garantir plus d’accès aux services de base.

« J’ai conscience de vos attentes relatives à l’augmentation du pouvoir d’achat, à la stabilité du franc congolais, à la création d’une véritable industrie qui pourra concourir à la réduction de notre dépendance aux importations des biens et produits de première nécessité », a renchéri Félix-Antoine Tshisekedi.

Félix Tshisekedi a été proclamé vainqueur de la dernière élection présidentielle avec 73,47 %, il devançait ainsi Moïse Katumbi qui avait recueilli 18,32 % et Martin Fayulu avec ses 4,92 %. Cependant, malgré la confirmation de ces résultats par la Cour constitutionnelle, les challengers de Félix-Antoine Tshisekedi estiment que « les scrutins ont été entachés de plusieurs irrégularités ».

Monge Junior Diama

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