Le parti Ensemble pour la République du candidat malheureux à la présidentielle, Moïse Katumbi, se réunira prochainement pour trancher sur la question de sa participation ou non à la nouvelle Assemblée nationale élue lors du scrutin de décembre dernier.
Annoncée jeudi lors d’une conférence de presse, cette réunion sera décisive car, pour l’heure, Ensemble pour la République maintient sa ligne de rejet des élections qu’il juge « non démocratiques ». Pourtant, avec 23 sièges gagnés, des voix appellent à siéger au parlement.
Alors que récemment son bras droit, Olivier Kamitatu s’était déclaré ouvert à siéger au parlement pour « défendre la voix du peuple », Moïse Katumbi a précisé que ces propos ont été sortis de leur contexte, tout en soulignant « qu’aucune décision n’a été prise seule ».
« Les gens ont déformé les propos d’Olivier Kamitatu. Il n’a pas engagé le parti. Il n’était pas d’accord avec la politique de la chaise vide. Jusque-là, nous n’acceptons pas ces élections, qui ont eu lieu pendant 7 jours. Nous n’acceptons pas d’aller siéger à l’Assemblée nationale, nous exigeons l’annulation des élections », a indiqué l’opposant congolais lors d’une conférence de presse virtuelle avec d’autres leaders de l’opposition.
Le leader de l’Ensemble pour la République rappelle que l’annulation du scrutin est toujours exigée par son camp. « Je ne suis pas le seul à décider, nous discutons avec nos partenaires », a-t-il insisté.
Jusqu’ici, Ensemble pour la République avait fait le choix d’exiger l’annulation des élections à tous les niveaux. D’après cette formation politique, ces élections censées se tenir le 20 décembre ont été prolongées jusqu’à 7 jours en violation de la loi électorale.
Tshisekedi assuré de contrôler la majorité parlementaire
Les résultats provisoires des élections législatives du 20 décembre en République Democratique du Congo donnent une nette majorité parlementaire à l’Union sacrée, la plateforme soutenant le Président Félix Tshisekedi.
Sur les 500 sièges que compte l’Assemblée nationale, la CENI a proclamé l’élection de 477 députés issus de 44 partis et regroupements. Aucune formation politique n’a obtenu à elle seule la majorité absolue de 251 sièges.
Néanmoins, les partis membres de l’Union sacrée totalisent plus de 400 élus, leur assurant le contrôle de la nouvelle Assemblée. Le parti présidentiel, l’UDPS arrive en tête avec 69 sièges. Suivent l’UNC (36 sièges), l’AFDC (35 sièges) et d’autres formations coalisées comme l’AB, l’A/B50 et le MLC.
En revanche, au sein de l’opposition, le premier parti est l’Ensemble de Moïse Katumbi a obtenu plus de 20 députés. Les autres partis sont relégués loin derrière avec moins de 10 élus chacun.
Ces résultats permettent au Président Tshisekedi de disposer d’une majorité parlementaire solide pour mener à bien sa politique lors des 5 prochaines années. La nouvelle Assemblée sera installée le 29 janvier. Les recours devant la Cour constitutionnelle doivent être introduits d’ici cette semaine.
Ézéchiel T. Mampuya
Suis très d’accord avec les propos d’Olivier kamitatu sur la politique de la chaise vide . Svp monsieur Moïse Katumbi veille accepté et laisser que nos députés puisse siège dans l’assemblée pour l’intérêt de la paisible population qui avons sacrifié leur temps, leur travail, leur différentes occupations pour venir exprimer leur soutien et choix à ces députés. Merci pour la compréhension cher président de l’Assemblée pour la République.