PDL-145T : 916 nouveaux ouvrages seront livrés en décembre par le PNUD, le BCeCo et la CFEF

Au cours du spécial briefing presse tenu jeudi 16 novembre dernier, la ministre du Plan, Judith Tuluka a révélé qu’au total 916 nouveaux ouvrages seront livrés par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Bureau central de coordination (BCeCo) et la Cellule d’exécution des financements en faveur des États fragiles (CFEF) au cours du mois de décembre prochain.

Dans sa brève présentation, la Ministre d’État a, d’abord, donné les raisons qui ont poussé le gouvernement à mettre en place du programme du développement de 145 territoires (PDL-145T). Selon elle, celui-ci a été initié pour « réduire la fracture entre le milieu urbain et le milieu rural ».

« Il était question également de répondre aux questions : comment aider la population à avoir de soins de santé appropriés ? aider les élèves à étudier dans de conditions acceptables ? ainsi, une réflexion a été menée au niveau du gouvernement, de discussions étaient menées avec les administrateurs du territoire. C’est donc un programme participatif qui a pris en compte les besoins exprimés par la population locale », a-t-elle renchéri.

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Judith Tuluka a annoncé que d’ici le 31 décembre prochain, le PNUD devrait livrer : 59 écoles, 39 centres de santé et 11 bâtiments administratifs. Le BCeCo devrait livrer 98 écoles et 75 centres de santé. Alors que la CFEF, quant à elle, devrait livrer 360 écoles, 232 centres de santé, ainsi que 42 bâtiments administratifs.

En somme, le PNUD devrait livrer 109 ouvrages, le BCeCo 173 et la CFEF 634. La ministre du Plan a également indiqué que 1215 ouvrages sont également attendus l’année prochaine, dont 656 pour le PNUD, 558 pour le BCeCo et 1 seul pour la CFEF.

511 millions USD déjà décaissés

Le PDLT-145 regorge en son sein, les services sociaux de base : école , les routes de desserte agricole : électrification, desserte en eau ; le renforcement des capacités locales ; le développement d’une chaîne de valeur transformatrice pour appuyer l’agriculture.

En termes de difficultés et défis durant l’exécution de ce programme, Judith Tuluka a mis en avant le prix de ciment « assez exorbitant » dans certains coins du pays, le problème d’Insécurité, la nécessite pour les entreprises qui ont soumissionné d’avoir de garantie bancaire ; et l’absence ou rareté de main d’oeuvre qualifiée pour ne citer que ceux-là.

« Si on parle de lenteur de décaissement, cela est dû à la rareté de banques dans le Congo profond où s’exécutent les travaux. Aussi, les entreprises doivent justifier l’argent reçu avant d’en recevoir une autre partie », a insisté la ministre, tout en affirmant qu’en termes de décaissement, 511 millions de dollars américains ont déjà décaissés.

Monge Junior Diama

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