Faustin Lumuluabu, Maire de ville de Tshikapa n’est pas en odeur de sainteté avec le mouvement citoyen lutte pour le changement (LUCHA).
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 21 juillet dont une copie est parvenue à POLITICO.CD, ce mouvement citoyen reproche à l’autorité urbaine et son adjoint d’avoir « violé les 30 principes de la déclaration universelle de droit des droits humains » lors de leurs marches organisées le 20 juin et 13 juillet 2023 pour réclamer la baisse de la facture d’eau potable à la REGIDESO et le rétablissement de l’eau dans la colline de Kélé.
« Nos récentes marches organisées le 20 juin et 13 juillet réclamant la baisse de la facture de l’eau potable et le rétablissement de l’eau potable à Kélé ont été illégalement interdites et d’autres par férocement, inhumainement et violemment réprimées par les agents de la police congolaise sous l’ordre malvisé du maire de la ville violant ainsi les 30 principes de la déclaration universelle des droits humains », peut on lire dans ce communiqué.
Et de poursuivre : « Depuis son avènement à la tête de la mairie au mois de janvier dernier, Monsieur Faustin Lumuluabu et son adjoint règnent par une incompétence irrécusable. La ville de Tshikapa fait face aux énormes problèmes notamment l’insécurité, l’insalubrité, les têtes d’érosions menacent partout, la criminalité et le banditisme urbain ne sont pas à démontrer ».
Dans ce même document, la LUCHA exige « sans délai » la démission du maire de la ville Faustin Lumuluabu et de son adjoint Jean Pierre ntumba. Le mouvement citoyen annonce des manifestations des grandes envergures sur la ville pour contraindre ces derniers à démissionner
La marche du mouvement citoyen lutte pour le changement (LUCHA) a été réprimée le jeudi 13 juillet 2023 par la PNC sous l’instruction du maire de la ville. Nombreux de ces militants, ont été interpellés puis relâchés.
Pierre Kabakila
