Affaire « refus » du contrôle de l’IGF : le BCeCo rappelle que « les affaires de l’État ne se traitent pas dans la rue » et invite tous au bon sens

Depuis le mercredi 19 juillet dernier, il circule sur les réseaux sociaux et certaines chaînes de télévision une information selon laquelle, le Bureau Central de Coordination (BCeCo) « s’opposerait à une mission de contrôle financier de l’Inspection générale des finances ».

À cet effet, dans un communiqué de presse rendu public jeudi 20 juillet, la Direction générale du BCeCo a tenu à rappeler aux uns et aux autres que les affaires étatiques ne se traitent pas dans la rue et à inviter ces derniers à revenir au bon sens.

« En cas de désaccord sur la procédure entre deux institutions, li est recommandé aux responsables desdites institutions de se retrouver autour d’une table afin de trouver un compromis », a indiqué le communiqué signé par la directrice administrative et financière, Anne Marie Mputu Makelela et le directeur technique, Édouard Koko Funsu.

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Le BCeCo a également expliqué qu’en cas de non compromis, ces responsables devront se retourner vers la hiérarchie pour un arbitrage et non vers le public, « à moins d’avoir un agenda caché ».

Pour rappel, dans une correspondance adressée en début de semaine au Directeur général du BCeCo, le président de Chambre, Louis Kinzhele Ndala, a porté une accusation selon laquelle cette institution à « trouver pour prétexte une instruction qui serait ouverte par la Cour des comptes relativement au Programme de développement des 145 territoires », pour demander à tous les chefs d’antenne de BCeCo de « ne pas déférer au contrôle de tout autre organe de contrôle et de diffuser cette information auprès de toutes les agences locales d’exécution, de toutes les petites et moyennes entreprises et de tous les ingénieurs à pied d’œuvre ».

« Pareille attitude, pour le moins maladroite, doit être interprétée et comprise comme une volonté manifeste d’échapper au contrôle et d’éviter, par ce fait-même, de s’acquitter du devoir sacré de redevabilité en tant qu’agent public », a affirmé ladite correspondance.

Tirant ainsi toutes les conséquences de ce qui
précède et tenant compte de l’importance des dépenses publiques engagées dans le cadre du programme de développement des 145 territoires ainsi que d’énormes risques inhérents à leur gestion, le président de la Cour des comptes avait enjoint instamment le BCeCo de « retirer la note d’information adressée aux chefs d’antenne, et de déférer à tout contrôle diligenté dans ce contexte ».

Monge Junior Diama

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