RDC : Alliance pour le Changement accuse Tshisekedi de faire de Jean-Marc Kabund « un otage politique »

L’Alliance pour le Changement, parti politique de Jean-Marc Kabund, à travers son porte-parole a tenu, ce vendredi 31 mars dans le siège du parti à Limete, un point de presse au cours duquel il affirme que Jean-Marc Kabund fait l’objet d’un acharnement politique, transplanté en poursuites judiciaires aux contours juridiques factices, ensuite détenu « illégalement et arbitrairement » à Makala.

Ce parti politique accuse Félix Tshisekedi de faire de son président national, Jean-Marc Kabund, un « otage politique » en violation de tous les textes de droit en vigueur en RDC.

« Nous voilà compter le neuvième mois de cette prise en otage dont s’est félicité Félix Tshisekedi le 15 août 2022 par sa célèbre phrase: « soki maloko eko tonda na bato ya bongo, eko tonda… » ce propos ténu en lingala se traduit en français ainsi: « si les prisons seront remplies de ces gens-là, elles en seront… »; c’était lors de son énième voyage au Tchad, en s’adressant aux ressortissants congolais au sujet de la prolifération des prisonniers politiques dans notre pays sous son règne », a-t-il rappelé.

Publicité

Alors que, souligne-t-il, Jean-Marc Kabund est bénéficiaire d’une ordonnance d’assignation à résidence surveillée rendue par la Cour de Cassation en date du 12 août 2022 conformément à l’article 76 alinéa 2 et 3 de la Loi n°13/010 du 19 février 2013 relative à la procédure devant la Cour de Cassation.

«Ce qui signifie, qu’en tant que député national, il devrait passer sa détention préventive, seulement en cas des poursuites judiciaires légalement fondées, chez lui à la maison (…) En réalité, le président Jean-Marc Kabund n’est pas en détention préventive à la prison centrale de Makala, il est fait prisonnier politique, mieux dire un otage politique du régime de monsieur Félix Tshisekedi, qui mérite d’être considéré en amont comme commanditaire de ce procès politique et en aval tenu pour responsable de l’obstruction que continue malheureusement de connaître cette Ordonnance d’assignation à résidence surveillée rendue par les hauts juges de notre pays », a déploré le porte-parole du parti.

Pour protester contre cette détention, l’Alliance pour le Changement a annoncé une marche pacifique ce lundi 3 avril pour exiger la libération sans condition de son Président National qui, à l’en croire, est pris en otage depuis neuf mois par le régime en place.

Aussi, ce parti politique a indiqué que cette manifestation vise à exiger la cessation immédiate de ces poursuites judiciaires afin de lui permettre de participer au scrutin présidentiel, et surtout de faire échec à un second mandat de Félix Tshisekedi.

Christian Okende

Recevez l'actualité directement dans votre email

En appuyant sur le bouton S'abonner, vous confirmez que vous avez lu et accepté notre Politique de confidentialité et notre Conditions d'utilisation
Publicité

En savoir plus sur Politico.cd

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading