Monnayage de l’opération d’enrôlement à Kinshasa : Sylvano Kasongo met en garde les policiers corrompus

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima a échangé, ce vendredi 20 janvier, le général Sylvano Kasongo, commissaire divisionnaire adjoint de la Police Nationale Congolaise (PNC) et chef de la Police Ville de Kinshasa au sujet de la sécurité dans les centres d’inscription pour les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs.

Le numéro Un de la CENI a fait savoir au général Sylvano Kasongo Kitenge qu’il a enregistré plusieurs plaintes des requérants faisant état du monnayage de l’opération d’enrôlement des électeurs par les policiers dans les centres d’inscription à Kinshasa.

À cet effet, le chef de la police de la ville de Kinshasa a tenu à rassurer que plusieurs dispositions ont été prises en vue de mettre un terme à cette corruption et le cas échéant, sanctionner ces actes «indélicats». Dans le même temps, il a invité la population à observer une certaine discipline en se présentant aux centres d’enrôlement en respectant les conditions requises.

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Pour ce faire, le général Sylvano Kasongo a mis en garde tous les policiers qui cherchent à monnayer l’opération d’enrôlement dans les centres d’inscription car, dit-il, les récalcitrants seront sévèrement sanctionner.

«Il est vrai qu’il y a quelques problèmes qui se posent, car il y a des gens qui se plaignent que les policiers sont en train de monnayer l’enrôlement. Il y a de petits abus par-ci par-là. Je tiens à rassurer la population que les dispositions sont prises pour y mettre un terme. Nous avons prévu de placer des personnes en tenue civile pour suivre les mouvements des policiers et sanctionner les récalcitrants. Nous demandons aussi aux requérants d’être disciplinés quand ils viennent pour s’enrôler. Qu’ils ne viennent pas avec beaucoup de monde. La personne qui s’enrôle doit respecter la file comme tout le monde», a déclaré le général Sylvano Kasongo.

Par ailleurs, il a laissé entendre que la sécurisation des bureaux d’enrôlement est une mission de la police et elle n’incombe nullement à la CENI, comme beaucoup le pensent.

À l’en croire, la CENI appuie la police seulement sur le plan logistique, pas plus.

«Nous avons des problèmes dans certains coins où il y a la présence des kulunas (bande de jeunes identifiés comme hors-la-loi) et là nous avons prévu de mettre ce que nous appelons des points chauds pour que le calme y règne et que ces lieux soient sécurisés», a-t-il indiqué.

Christian Okende

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