La Chine a salué la résolution du Conseil de Sécurité des Nations-Unies renouvelant pour une année, le mandat de sa mission en République Démocratique du Congo (Monusco).
L’ambassadeur de la Chin siégeant au Conseil, Zhang Jun a soutenu qu’au fil des ans, la Monusco a rempli activement son mandat et a apporté d’importantes contributions au maintien de la paix et de la stabilité régionales.
« La Chine l’apprécie beaucoup. À l’heure actuelle, la situation sécuritaire dans l’est de la RDC reste désastreuse, les groupes armés occupant de vastes zones et menaçant gravement la vie et les biens de la population », a déclaré le diplomate Chinois.
Zhang Jun a aussi soutenu que dans les circonstances actuelles, le renouvellement du mandat de la Monusco est propice à la paix et à la stabilité régionales et conforme aux attentes du gouvernement de la RDC. « Par conséquent, la Chine a voté en faveur du projet de résolution », a-t-il souligné.
Par ailleurs, le diplomate chinois a tenu à souligner qu’il y a encore de la place pour la réforme et l’amélioration des PKO de l’ONU en Afrique.
« Les missions de l’ONU dans des pays tels que la RDC, le Mali, le Soudan du Sud et la RCA ont été trop larges et universelles dans leurs mandats, répartissant des ressources trop minces pour garantir le traitement des mandats de base », a-t-il déclaré avant d’affirmer que « certains mandats ont causé du mécontentement parmi les populations des pays concernés et ont affecté la sécurité des soldats de la paix ».
A cet effet, l’ambassadeur chinois a laissé entendre que la Chine soutient la réalisation d’examens complets des mandats des PKO en Afrique et le retour des tâches au-delà des capacités aux gouvernements et aux équipes de pays de l’ONU dans les pays concernés.
En ce qui concerne la mission onusienne en RDC, ses tâches principales consistent à soutenir le processus de paix, à protéger les civils et à maintenir la sécurité et la stabilité.
« Des tâches telles que la surveillance des droits de l’homme et la surveillance des sanctions détournent sérieusement l’attention et diluent les ressources de la Monusco. Ces tâches se reproduisent et chevauchent avec d’autres mécanismes de surveillance des Nations Unies », a argué Zhang Jun.
Dans ce cadre, la Chine dit espérer qu’à l’avenir, le Conseil de sécurité, à la lumière de l’évolution des situations, rationalisera et ajustera les mandats pertinents.
Carmel NDEO
