Plus de 80 écoles primaires et secondaires, situées dans le territoire d’Irumu, n’ont toujours pas débuté l’année scolaire 2021-2022. Selon nos sources sur place, la cause est liée à la situation d’insécurité grandissante qui prévaut dans cette région contrôlée dans sa majeure partie par les rebelles. Asimwe Wilfred, sous directeur provincial de l’EPST (PROVED) dans le centre éducationnel Komanda-Luna et Komanda-Centre, renseigne à POLITICO.CD que les régions où sont situées ces écoles sont écumées par les assaillants.
Le sous PROVED doute encore du début effectif de la rentrée pour ce lundi 10 janvier car à l’en croire la menace des rebelles pèse encore sur la population civile.
Il s’agit notamment de plus de 60 écoles primaires et au-moins 28 écoles secondaires.
« Il y a pas d’espoir que ces écoles rouvrent leurs portes cette année suite aux attaques répétitives menées par les rebelles dans la contrée, peut-être que ça ira l’année prochaine », a-t-il pensé.
Notre source condamne avec toute véhémence, cette situation et plaide pour la restauration de la paix dans la région question de permettre aux élèves de jouir de leur droit à la scolarité.
« Nous demandons que l’ennemi soit anéanti car les enfants ont droit à une éducation digne. Le fait pour ces enfants de rester à la maison sans étudier constitue une bombe à retardement » a-t-il plaidé.
Le territoire d’Irumu continue à subir les affres de guerre causées par les ADF. Cette situation handicape le bon déroulement des activités scolaires dans cette partie de la RDC.