Le phénomène Maquis pour les finalistes n’est ni autorisé par l’état congolais ni reconnu par le ministère de l’EPST (IGA Hubert KIMBONZA)

L’état congolais n’autorise pas la pratique du phénomène Maquis qui s’est imposée au fil des années et qui consiste surtout pour les finalistes de se retirer, sous forme d’une retraite, pour préparer en toute sérénité les épreuves de l’Examen de l’Etat.

Ce phénomène n’est pas aussi reconnu par le ministère de l’enseignement primaire secondaire et technique.

C’est ce qu’a indiqué l’inspecteur général adjoint en charge de l’ingénierie de l’enseignement technique et professionnel Hubert KIMBONZA dans une interview accordée au site officiel du ministère de l’EPST le 26 août, qui a donné son point de vue sur la question.

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Il a indiqué par contre, l’état congolais reconnait les internats, qui sont des structures qui fonctionnent au sein des établissements surtout dans les provinces.

Et selon la loi cadre, l’état congolais ne parle pas des maquis. Mais à Kinshasa, certaines écoles organisent les internats vers la fin de l’année scolaire pour bien encadrer et sécuriser les élèves à bien préparer et affronter les épreuves des examens d’états.

Selon l’inspecteur général adjoint en charge de l’ingénierie de l’enseignement technique et professionnel Hubert KIMBONZA, ce phénomène n’est pas à encourager de par le libertinage dont jouissent les élèves dans les maquis.
Il y a aussi une autre donne qui s’ajoute, qui est très important dans la configuration actuelle et qui accentue même l‘interdiction de l’état, c’est la pandémie à COVID-19.

« Si les parents apprennent qu’un élève est atteint du corona virus, ils vont crier, eux qui ont accepté que leurs enfants reviennent à l’école pour clôturer l’année scolaire. Voilà pourquoi, puisque gérer c’est prévoir, le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique s’est dit qu’il n’y aura pas des maquis ou internats dans des écoles » a souligné l’inspecteur sur le site eduquepsp.education.

En outre, l’IGA Hubert a rappelé aux élèves le fait de signer la souche n’exclut en aucun cas le renvoi définitif des récalcitrants qui ne respecteront pas la décision de d’état.
Selon certains enseignants, ce phénomène « maquis » n’est pas à encourager puisqu’il favorise beaucoup des débordements au lieu des bonnes préparations pour lesdites épreuves.
Si pour d’autres finalistes, le maquis est un acquis pour bien se préparer, pour certains il ne l’est pas parce que même à la maison on peut se préparer et réussir et surtout devant la situation actuelle qu’aucun ignore de l’épidémie qui sévit dans le monde entier, a déclaré un élève de l’institut Marcelin MOBATELI à Delvaux dans la commune de Ngaliema.
« Nous avons passé beaucoup de temps libre à la maison, belle occasion pour tous finalistes d’apprendre et se préparer, bien évidemment avec des classes télévisées » a mentionné cet élève.
Il sied de rappeler que conformément au calendrier réaménagé par le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique, Willy BAKONGA, après la levée de l’état d’urgence que, l’examen d’état session 2019-2020 est prévu sur toute l’ensemble du territoire national congolaise du 07 au 10 septembre prochain.

Thierry Mfundu

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