Une manifestation de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), de l’interfédéral du Nord-Kivu, et plusieurs organisations de soutien à Vital Kamerhe, ont été dispersées par les éléments de la police, ce mercredi 17 juin 2020 dans la ville de Goma.
La police a usé des matraques et gaz lacrymogène pour disperser cette manifestation pacifique mais non autorisée par les autorités de la ville.
Plusieurs manifestants ont été arrêtés par la police tandis qu’un groupe a reussi a déposé leur mémorandum au siège de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies (MONUSCO) à Goma.
Un seul mot d’ordre au cours de cette manifestation : la libération immédiate du Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe.
Ces manifestants demandent l’implication de la communauté internationale considérant que le procès est politisé.
Il sied de noter que ce dernier fait actuellement face à la justice dans le cadre du programme de 100 jours dont il fut l’un de coordonnateur.
Les organisateurs parlent d’une répression violente de ladite manifestation, et des plusieurs biens dont les téléphones et les motos ravis par les éléments de la police qui, selon Daniel Mambo, vice-président fédéral de l’UNC au Nord-Kivu, ont usé de gaz lacrymogènes, des coups des matraques et des moyens repressifs pour disperser les manifestants et arrêtés plusieurs d’entre eux.
Après 5 audiences, le verdict du tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe est attendue, le 20 juin 2020, pour Kamerhe et ses co-accusés dont Samih Jammal et Ndoole Jeannot Muhima.
Thierry Mfundu