Élections des gouverneurs et sénateurs : « nous voulons d’un processus propre » (Denis Kadima)

Les élections des gouverneurs, vice-gouverneurs et sénateurs sont confirmées pour le 29 avril prochain sur toute l’étendue du territoire national.

C’est ce qu’a révélé mardi, Denis Kadima, président de la CENI, à Mbuji-Mayi (Kasaï oriental) où il est parti s’enquérir des préparatifs de l’organisation de ces élections dans cette circonscription électorale.

Sur place, le président de la centrale électorale est également revenu sur cette question de corruption de l’électorat constitué des députés provinciaux.

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« Au regard de la question de corruption, intimidations et autres types de vice, la CENI ne peut que les décrier. Nous demandons à tous ceux qui sont concernés de minimiser ce genre de choses parce que nous voulons des élections légitimes qui répondent aux normes et aux standards universels. Toutefois, s’il y a ce genre de pratique évidemment, nous ne pouvons que demander aux autorités de prendre des sanctions contre leurs auteurs. Bien entendu, les grands électeurs devront être eux-mêmes, à leur niveau, responsables », a souligné Denis Kadima.

« Nous voulons d’un processus propre à travers lequel les candidats seront choisis par rapport à leur mérite et non moyennant ce qu’ils auront donné. Cela signifierait, si cela arrivait, qu’ils auront acheté les postes et qu’ils ne répondraient pas répondre aux attentes de la population. Parce qu’à la fin, c’est nous tous qui seront perdants. C’est un devoir collectif et je vous invite, vous les médias, à le marteler », renchérit-il.

Le Président de la CENI n’a pas écarté la possibilité d’appliquer des sanctions à l’encontre de ceux qui seront pris dans les dérapages.

« Je n’aime pas personnellement mettre en avant-plan la sanction, c’est pourquoi je suis d’abord pour la sensibilisation. Néanmoins, quand il y a des dérapages, des bavures, inéluctablement il faut qu’il y ait toujours des sanctions. Si nous avions sanctionné, c’est pour l’exemple, car bon nombre de gens se complaisent dans l’impunité, mais la CENI ne veut pas faire partie de ce système de gouvernance », a-t-il souligné.

Denis Kadima a également encouragé les élus provinciaux de Mbuji-mayi à agir en toute responsabilité en vue de répondre aux besoins de la population qui fonde ses espoirs sur eux pour un mieux-être.

Christian Musungayi

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