En prélude à la formation du gouvernement après la nomination de Judith Suminwa au poste du Premier ministre, l’archevêque métropolitain de Kinshasa, Fridolin Ambongo a préconisé la réduction de la taille de la prochaine équipe.
Selon le cardinal Ambongo, la République démocratique du Congo fait face à un problème de répartition des ressources mobilisées par les différents services de l’assiette.
« Le problème du Congo : 70 % du budget est utilisé uniquement pour l’entretien de la classe politique, les 30 % qui restent, c’est pour les 80 millions de congolais. L’État n’a plus les moyens de sa politique pour rendre des services à la population », a indiqué Fridolin Ambongo.
Le premier quinquennat du Président Tshisekedi a été marqué par des dépassements budgétaires constants dans le chef des institutions publiques et ministères.
En dépit des protestations contre les institutions « budgétivores », la loi de finances de cette année est restée consacrer à leur dépenses de rémunération et de fonctionnement, malgré les efforts consentis dans la mobilisation des recettes issues des impôts directs et indirects ainsi que les recettes douanières et des accises.
La réduction drastique du train de vie des institutions et l’augmentation des investissements publics porteurs de croissance, devrait aboutir à l’amélioration du niveau de vie de la population