L'épidémie d'Ebola dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri a dépassé le cap des 200 cas et 100 décès. C'est déjà la quatrième épidémie la plus grave de toute l'histoire de la RDC a écrit le ministère de la santé dans un tweet lundi matin.
Trois volontaires de la Croix-Rouge congolaise qui assistaient à l'enterrement d'une victime d'Ebola dans l'est de la République démocratique du Congo ont été blessés lors d'une attaque des jeunes gens, entraînant la suspension des activités de riposte, ont annoncé mercredi des responsables de santé, cité par Reuters.
Quatre ans durant, les tueries de civils persistent dans la région de Beni. Les forces armées de la RDC et les troupes de la brigade d'intervention de l'ONU qui traquent les assaillants ont pourtant repris plusieurs bastions de ce groupe armé présenté comme l'Alliance de Forces Démocratiques, ADF. Malgré la destruction de leurs bases, les rebelles ont pour la première fois en quatre ans, frappé le centre de la ville de Beni. Les affrontements se sont soldés par une vingtaine de vies civiles et militaires perdues, des blessés sans qu'aucun dégât visible ne soit enregistré dans le camp des assaillants.
L'agence de l'Union Africaine spécialisée pour soutenir les États membres dans leurs efforts pour renforcer les systèmes de santé grâce au renforcement des capacités annonce l'envoie à Beni de son personnel ayant travaillé dans la province de l'Equateur lors de la dernière épidémie d'Ebola.
Vingt (20) personnes sont décidées sur les vingt-six (26) cas de fièvres hémorragiques rapportés dans l'aire de santé de Mangina. Les tests en laboratoire confirment quatre (4) cas d'Ebola sur les six (6) échantillons prélevés sur les malades selon les chiffres communiqués par le ministère de la santé lors de la déclaration officielle de cette épidémie près du centre urbain de Beni.