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Au Kasaï, le maire de la ville de Tshikapa, chef-lieu de cette province, Faustin Lumuluabu Wetu a découragé la population à l’exploitation illicite de diamant dans les différents quartiers de cette entité. C’est ce qui ressort d’une réunion administrative tenue ce lundi 18 mars à l’initiative de l’autorité urbaine. D’après la communication de la mairie de la ville de Tshikapa, Faustin Lumuluabu Wetu était face non seulement aux bourgmestres mais aussi aux chefs de bureaux, les agents et fonctionnaires de l’état, les chefs de quartiers, chefs de cellules et préposés de marchés, afin d’évaluer la situation générale de leur entité. Profitant de cette occasion, le maire de la ville de Tshikapa est revenu également sur la situation sécuritaire qui prévaut dans certains territoires de la province du Kasaï. Il a demandé aux chefs des différentes entités de tout faire afin de dénoncer quiconque serait fauteur des troubles afin qu’il soit conduit à la justice. Mis à part ces questions, Faustin Lumuluabu a fait remarquer que l’opération « Tshikapa pas d’insalubrité et marchés pirates » n’a pas une durée déterminée et évolue sans déboire dans les 5 communes de la ville afin qu’elle soit saine et conviviale. Samuel Nakweti

Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a organisé et présidé ce lundi 18 mars, la cérémonie de la relance des activités du Programme sino-congolais, au siège de l'Agence de Pilotage, de Coordination et de Suivi des Conventions de Collaboration signées entre la RDC et les partenaires privés (APCSC). Cérémonie s'inscrit la ligne droite de la signature de l'avenant n°5 de la convention sino-congolaise. Selon les informations rapportées par la Primature, l'avenant n°5 ayant constitué l'aboutissement de ces revisitations, permet ainsi la relance de ce programme appelé à repartir sur de nouvelles bases avec l'espoir de donner satisfaction à toutes les parties en présence. À cet effet, le chef du gouvernement appelle l'APCSC à s'appuyer sur cette expérience du Programme sino-congolais pour l'étendre à d'autres conventions de collaboration et à faire de bons choix pour le bien du pays. « Comme vous l'avez constaté, ceci fait suite à l'avenant n°5, qui est l'aboutissement des négociations sur le Programme sino-congolais dont la convention de collaboration avait été signée depuis 2008, dans le but d'assurer la reconstruction des infrastructures dans notre pays par la valorisation des ressources naturelles. C'est ici le lieu de saluer la vision clairvoyante du Président de la République, Félix Tshisekedi dont l'implication personnelle nous a conduits à cet accord. Et si lui, qui est l'artisan, donne le ton par la vision, le gouvernement, lui, s'exécute pour matérialiser cette vision», a-t-il indiqué. Il a félicité l'APCSC et ses dirigeants ainsi que toutes les autres structures, qui ont participé remarquablement …

Le député Français, Aurélien Taché a décrié dans son intervention devant le Parlement, le mutisme de l’actuelle secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo face à la déstabilisation de l’Est de la RDC par le Rwanda à travers le M23. Dans son harangue, ce député écologiste a demandé à l’Organisation internationale de la Francophonie par l’entremise de sa secrétaire générale de « s’exprimer » face à cette agression rwandaise qui sévit dans la région du Kivu avant de rappeler que la Francophonie ne doit être au service d'aucun gouvernement. « La Francophonie doit aussi jouer son rôle pour résoudre les conflits et à ce moment ce sont des certains de milliers de congolais du grand pays francophone au monde,qui sont chassés par les milices venus piller les richesses avec le soutien du gouvernement du Rwanda », a-t-il tonné. Devant le perchoir, ce député Français a appelé à l’implication de son pays face à cette agression rwandaise au plus grand pays francophone au monde où des centaines de milliers de congolais sont pourchassés par des milices venues piller la richesse. « La France doit aussi s’y opposer mais l’organisation internationale de la francophonie dont l’actuelle secrétaire générale, l’ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères Louis Mushikiwabo doit aussi s’exprimer. La francophonie ne peut être au service d’aucun gouvernement alors que son prochain sommet se tient cette année à Paris. Je vais donc le vœu comme les jeunes congolais m’ont demandé que j’ai rencontré, une table ronde réunissant la jeunesse congolaise et rwandaise …

« C’est un pas en arrière ». C’est en ces termes que le Cardinal Fridolin Ambongo a laconiquement commenté la décision du gouvernement congolais de lever le moratoire sur la peine de mort pris depuis 2003. L’archevêque métropolitain de Kinshasa, capitale de la RDC a donné son avis sur cette question dans une interview accordée au média catholique « KTO » ce dimanche 17 mars. Parmi les raisons fondamentales du rétablissement de la peine de mort en RDC , selon les autorités de Kinshasa, c'est entre autre pour décourager la traîtrise, surtout dans les rangs de l'armée congolaise dans un contexte de guerre dans la région du Grand-Kivu. Les traîtres sont au pouvoir En réaction, Fridolin Ambongo qui dit ne pas voir un gouvernement responsable lever une telle option pour punir les gens qu'on « appellerait des traitres », est allé dans un schéma conceptuel. « La notion de traître, nous devons d'abord nous mettre d'accord sur ce que cela signifie. Mais quand je prends la réalité de chez nous au Congo, les grands traîtres ce sont justement ceux qui sont au pouvoir », a-t-il argué. « Dès lors que les dirigeants ne servent pas l'intérêt du peuple, c'est eux qu'on doit commencer à considérer comme des traîtres. Parce qu'ils n'assument pas le rôle pour lequel ils ont reçu des charges. C'est-à-dire, servir à la population. Je ne souhaiterais pas qu'on profite d'une notion floue de traître, pour des règlements de comptes politiques », a ajouté Fridolin Ambongo. Si les …

La situation de l'insécurité dans la partie orientale de la République démocratique du Congo donne lieu à de nombreuses conséquences entre autres économiques. Parmi celles-ci, figurent les conflits à la base des difficultés d'approvisionnement des produits de base et la montée de prix dans les provinces de l'Ituri, Nord et Sud-Kivu. Dans une note d'information du ministre ad intérim de l'Économie, Eustache Muhanzi, le gouvernement congolais a été encouragé à formuler une réponse économique en appui aux efforts diplomatiques et militaires déjà déployés en vue de soulager les difficultés que rencontrent les populations de cette partie du pays. Selon le ministre Muhanzi, cette situation précarise davantage ces populations affectées par l'insécurité. Il a aussi informé le Conseil des contours généraux de l'intervention économique du gouvernement pour stabiliser les prix dans les zones sous conflits armés et sécuriser leur approvisionnement en denrées de base. C'est dans cette optique que les travaux techniques ont été lancés au ministère de l'Economie, conjointement avec le ministère des Finances, pour définir les modalités d'une intervention en faveur de l'approvisionnement et la stabilisation des prix dans l'Est du pays. La situation sécuritaire dans l'Est de la RDC reste alarmante. Dans les provinces de l'Ituri, Nord et Sud-Kivu, différents groupes armés étrangers et internes au nombre desquels il y a les ADF, CODECO, plusieurs fractions de Mai-mai, M23 et bien d'autres, mettent à mal la quiétude des populations. Leur activisme est également à la base de la dégradation de la situation humanitaire avec plusieurs millions de personnes …

Le tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe a rendu son jugement ce lundi 18 mars, dans le procès opposant le journaliste Stanis Bujakera au ministère public. Ce dernier était poursuivi pour « falsification et contrefaçon et faux en écriture » pour avoir relayé une note de l'ANR imputant la mort du ministre Chérubin Okende, aux services de renseignements militaires. Au terme d'un procès très médiatisé, Stanis Bujakera a été condamné à 6 mois de prison et au paiement d'une amende d'un million de francs congolais. C’est ce qu’a confirmé son avocat, maître Charles Mushizi joint au téléphone. Bien que reconnu coupable, cette peine clémente tient compte du fait qu'il est déjà détenu près de 7 mois à la prison de Makala. « Je ne suis pas encore en possession du jugement pour savoir pourquoi il a été condamné à 6 mois. Mais il va quitter la prison demain », a-t-il confirmé. Lors d’une audience tenue le 08 mars dernier, le ministère public avait requis une peine de 20 ans de prison à l'encontre du correspondant de Jeune Afrique. A en croire certaines indiscrétions, il n’a pas fait appel de cette décision. Cette issue, qui met fin à près de 7 mois d'incarcération, devrait soulager les défenseurs des droits humains et de la liberté de la presse qui dénonçaient un « procès politique » à son encontre. Ézéchiel-T. MAMPUYA

Le Président de la République, Félix Tshisekedi a chargé la ministre des Mines, N’samba Kalambay, de veiller à la prise en compte du potentiel économique des rejets miniers et à instruire le Cadastre minier ( CAMI) à contacter les différentes sociétés concernées en vue de créer des droits miniers sur tous les rejets des sites miniers de la République. En effet, Félix Tshisekedi a fait le constat selon lequel, des sociétés minières du Portefeuille sont encouragées à poursuivre la pratique qui consiste à geler les substances minérales issues des rejets, autrement appelées « remblais », situées dans les périmètres couverts par des permis d’exploitation (PE) ou des autorisations d’exploitation de carrière permanente (AECP) au mépris de la Loi n°18/001 du 09 mars 2018 modifiant et complétant la Loi n° 007/2002 du 11 juillet 2002 portant Code Minier. Face à ce mal chronique, le Président de la République a réaffirmé son engagement à capitaliser la valeur économique potentielle qui existe dans les rejets des mines (les stériles ou le Remblai) et qui pourrait servir à relancer ou à accroître la production minière susceptible de renflouer les caisses de l’Etat avec des recettes substantielles pour son développement économique et social. Selon le Chef de l’État, l’absence continue de droits miniers couvrant l’intégralité des rejets des mines des sociétés du Portefeuille aurait tendance à favoriser la fraude en cas d’exploitation clandestine, de cession d’actifs et/ou la non prise en compte de la valeur des rejets dans le capital social de sociétés communes. Félix …

Le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de la Francophonie, Christophe Lutundula a fait savoir qu’il n'y aura pas de cérémonie officielle ce 20 mars, dans le cadre de la journée internationale de la Francophonie en RDC. D’après la cellule de communication de ce ministère, la célébration pour cette année coïncide avec une période douloureuse pour le pays, dûe aux conséquences désastreuses de la guerre qu’impose le Rwanda, dans la partie orientale. « Le cœur n’est donc pas à la fête mais c’est l’occasion de jeter un regard critique sur l'appartenance de la RDC à la communauté francophone, sur le rôle qu’elle peut jouer au sein des instances de la Francophonie, sur les bénéfices que la RDC peut en tirer, sur la Francophonie comme instrument au service des intérêts stratégiques de la RDC, sur la Francophonie comme espace de concertation, de dialogue politique et de solidarité internationale, sur la communauté francophone comme espace linguistique de coopération économique et culturelle », a fait savoir le ministre, Christophe Lutundula. Selon cette logique, une délégation générale à la Francophonie et la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) organiseront des émissions spéciales sur le thème: « La Francophonie que nous voulons ». Ces émissions seront diffusées en soirée, après le journal télévisé, à partir de ce lundi 18 jusqu’au mercredi 20 mars. Gloire MALUMBA

Au cours de la 129e réunion ordinaire du Conseil des ministres, tenue le vendredi 15 mars dernier, à la Cité de l’Union Africaine, le ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Peter Kazadi Kankonde a présenté le rapport de l’état et l’administration du territoire national. Dans son point d’information, le vice-Premier ministre congolais a relevé que l’état du territoire national demeure globalement calme et reste dominé par la poursuite des opérations militaires dans le cadre de l’état de siège en provinces de l’Ituri et du Nord- Kivu. Dans le même registre, Peter Kazadi Kankonde a indiqué qu’au cours de la semaine qui s’est achevée, l’état d’esprit de la population a été marqué par l’accueil « favorable » de l'ensemble de l'opinion nationale suite à la position du Conseil de paix et sécurité (CPS) de l'Union Africaine identifiant le mouvement terroriste M23 aux groupes armés négatifs FDLR et ADF/MTM. À cela s’ajoutent les commentaires en sens divers de l'opinion suite à une série d'arrêts rendus par la Cour Constitutionnelle à son audience publique du mardi 12 mars, concernant les recours en contestation des résultats des élections législatives nationales. Dans un autre registre, au sujet du plan de désengagement de la MONUSCO, le ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a fait le point de la réunion tenue le 14 mars dernier, à Kinshasa, devant les principaux États contributeurs et d'autres organismes internationaux et en présence des experts du gouvernement de la RDC. « Il a rapporté que la MONUSCO a présenté …

La décision du gouvernement congolais relative à la levée du moratoire sur la peine de mort en République démocratique du Congo continue de susciter des réactions au sein de la classe politique et de la société civile. Réagissant ce lundi 18 mars sur ce sujet, l'opposant Martin Fayulu condamne la restauration de la peine de mort par les autorités congolaises, et dit craindre que cela tourne en un règlement de compte contre les opposants. « La levée du moratoire sur la peine de mort en RDC par un régime qui bafoue la Constitution et les lois, ainsi que les libertés et droits humains, n'est pas étonnante. Dans un climat d'injustice généralisée, cette décision menace les résistants/opposants politiques en les exposant à des règlements de compte, utilisant le concept flou de traître. La volonté affirmée du régime de consolider sa dictature est désormais claire », a-t-il déclaré. Les points de vue sur cette question qui cible particulièrement les personnes condamnées notamment pour traîtrise au sein de l'armée, participation à un mouvement insurrectionnel et banditisme urbain, continue de diviser l'opinion tant nationale qu'internationale. Le président du parti politique de l'opposition Nouvel Élan, Adolphe Muzito soutient cette mesure l’estimant opportun pour décourager ceux qui s'en donnent à la traîtrise au sein de l’armée congolaise. « Nous pensons que pour l'Est de notre pays, il faut nécessairement passer par des mesures draconiennes de manière à décourager toutes les filles et fils de la République qui s'adonnent à des actes de traîtrise et de trahison …

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