Félix Tshisekedi à Mbuji-Mayi: « Je n’ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit en matière des droits de l’homme… C’est l’histoire et Dieu qui me jugeront »

A Mbuji-Mayi où il a participé à la célébration du jubilé d’argent de l’évêque du diocèse de Mbuji-Mayi, le Président de la République Félix Tshisekedi a réitéré sa détermination de pacifier la République démocratique du Congo et de préserver son unité.

Dans cette quête, Félix Tshisekedi a déclaré qu’il n’hésitera pas à s’attaquer à tous ceux qui seront une menace à la sécurité et la stabilité du pays.

« Je vais terminer mon propos en réaffirmant ma détermination à garder ce pays uni et à le pacifier. Je ne reculerai pas devant les menaces et les intimidations. J’ai passé quasiment le ¾ de ma vie à combattre aux côtés d’un grand homme, Étienne Tshisekedi Wamulumba d’heureuse mémoire. Cet homme m’a appris l’amour du Congo et des congolais et donc je ne serai jamais, au grand jamais les fossoyeurs du Congo et des congolais. En revanche, je m’attaquerai sans hésitation, sans remords à tout congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de notre pays », a déclaré Tshisekedi devant un parterre de fidèles catholiques au stade Kashala Bonzola.

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De ton menaçant, Félix Tshisekedi a en outre indiqué n’avoir aucune leçon à recevoir de qui que ce soit en matière des droits de l’homme et de respect des libertés garanties par les lois du pays.

« Peu importe ce qu’on en dira : violation des droits de l’homme, privation des libertés… je n’en démordrai pas parce que démocrate je suis, démocrate je resterai. Je n’ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit dans ces domaines. J’ai la charge de protéger et de garantir le bien-être de tous les congolais de quelque bord politique que ce soit, qu’ils soient religieux ou d’autres idéologies…C’est l’histoire et Dieu qui me jugeront », a asséné le Chef de l’Etat congolais.

Félix Tshisekedi est arrivé à Mbuji-Mayi après avoir lancé le vendredi 23 juin à Kananga, chef-lieu du Kasaï Central, les travaux du projet d’urgence pour la résilience urbaine ( PURUK) pour lutter contre les érosions, financés par la Banque Mondiale à hauteur de 100 millions dollars américains.

Carmel NDEO

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