Les affrontements entre les FARDC et les terroristes du M23 ont repris ce jeudi 7 juillet, depuis 7h30, dans le village Kanyabusoro (Nord-Kivu), 24 heures après le sommet de la tripartite RDC-Rwanda-Angola sur les tensions armées dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Pourtant, ce sommet a décidé notamment de la cessation des hostilités dans cette région de la RDC.
Les combats ont été signalés à près de 18 kilomètres du camp militaire de Rumangabo, dans le groupement Kisigari, apprend-on. À en croire l’autorité coutumière dans la région, les accrochages se poursuivent.
La population locale, qui demeurait encore dans le milieu, se dirige vers Kalengera, Biruma et Rumangabo. 
Par ailleurs, les terroristes du Mouvement du 23 mars (M23) ont aussi attaqué, vers 6 heures du matin, les positions des FARDC à Rwanguba, dans le groupement Jomba, afin de tenter de pénétrer à Rutshuru-Centre.
Toutefois, affirment les sources locales, ces terroristes ont été repoussés par les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Lors du sommet qui a eu lieu mercredi 6 juillet à Luanda en Angola, entre les présidents rwandais Paul Kagame, et congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, un cessez-le-feu a été décidé mais aussi le retrait du M23 du sol congolais.
« Nous ne sommes pas des rwandais ni des angolais. Nous sommes des congolais, ayant des accords dûment signés avec le gouvernement », a fait savoir le porte-parole militaire du M23, apprend POLITICO.CD.
Il ajoute qu’ils ne sont nullement concernés par la feuille de route de Luanda.
