RDC: « Si les élections ne se tiennent pas dans le délai, le gouvernement sera l’un des responsables majeurs », (Denis Kadima)

Malgré les contraintes financières, logistiques légales, sanitaires et sécuritaires auxquelles fait face son institution, Denis Kadima Kazadi président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) reste optimiste quant à la tenue des élections dans le délai constitutionnel.

Lors de sa première interview de l’après sa prise de fonction intervenu en octobre dernier accordée à Top Congo Fm, le président de la CENI a fait savoir que le report des élections ou le glissement, n’est pas une option.

« Ça ne fait même pas partie de notre vocabulaire », a déclaré le président de la centrale électorale.

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Néanmoins, il a invité tous les acteurs impliqués dans le processus de l’organisation des élections à jouer leur partition. « On aura les élections en 2023, mais que chacun fasse sa part », a-t-il prévenu.

Dans cet ordre d’idée, l’ancien directeur exécutif de l’institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) a indiqué que « si les élections ne se tiennent pas dans le délai constitutionnel, le gouvernement sera l’un des responsables majeurs de ce retard » parcequ’à l’en croire, « la CENI n’a encore reçu ne serait-ce qu’un seul centime pour lancer les opérations pré-électorale ».

« Je ne peux pas ne pas avoir confiance au gouvernement de notre pays. Nous avons encore une vingtaine de mois devant nous », a avancé Dénis Kadima.

En outre, il a tenu à lever tout malentendu au sujet des contraintes évoquées lors de la publication de la feuille de route la CENI.

« Quand j’ai présenté les contraintes, elles ont été comprises comme des obstacles insurmontables. Ce n’était pas dans ce sens que l’équipe que je dirige les a présentées. Mais par honnêteté intellectuelle, nous avons simplement reconnu qu’il y avait des risques et on ne peut élaborer ce genre de projet sans faire une analyse des risques », a-t-il nuancé.

Lors de la présentation du projet de budget 2022 à l’assemblée nationale, le 15 novembre 2021, le premier ministre Sama Lukonde avait révélé qu’une réserve de 250 millions de dollars est destinée à l’exercice 2022 pour les tâches pre-électorales et 125 millions de dollars concernent le début des opérations de recensement et identifications de la population. Mais le seul bémol ce que jusqu’à ce jour, les fonds ne sont pas encore débloqués. De quoi inquiéter le président de la CENI.

Carmel NDEO

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