Une agence britannique anti fraude et hostile à Dan Getler accusée de fraude

L’agence britannique anti fraude SFO est citée dans une affaire de fraude. De part son ancien directeur Richard Alderman, la SFO se trouve au cœur d’un scandale de corruption dénoncé dans la presse britannique. Une situation qui remet en cause le sérieux de l’institution établie depuis 1987.

Cette agence anti fraude du gouvernement britannique est chargée d’enquêter et de poursuivre des cas graves ou complexes de fraude et de corruption. La Serious Fraud Office (SFO) est actuellement accusée d’avoir prétendument lancé une enquête criminelle injustifiée contre une entreprise minière ENRC.

Selon la presse britannique dont le journal britannique Financial Times, un ancien chef de l’agence anti-fraude du Royaume-Uni a accusé son prédécesseur, qui avait une “relation spéciale” avec un avocat pénaliste, d’avoir initié une enquête criminelle de complaisance contre la société minière ENRC.

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Richard Alderman (photo) aurait tenu des réunions secrètes avec des entreprises faisant l’objet d’une enquête, a déclaré son successeur, David Green, à la Haute Cour de Londres, au cours d’un procès attenté par ENRC contre le SFO pour faute dans l’exercice d’une fonction publique pour avoir prétendument lancé une enquête criminelle injustifiée à son encontre malgré des preuves insuffisantes.

La société poursuit aussi un avocat qu’elle a engagé en 2010 pour enquêter sur les allégations de corruption d’un dénonciateur, qui avait prétendument utilisé ENRC comme une « vache à lait » en concoctant un plan avec le SFO pour étendre l’enquête afin de générer des millions de livres en frais juridiques inutiles, et permettre à SFO de gagner une affaire très médiatisée.

Le SFO a récemment déclaré aux autorités suisses qu’il détenait la preuve d’un réseau présumé de blanchiment d’argent en RDC, avançant la somme de 380 millions de dollars en pot-de-vin remis aux autorités de la RDC.

Le SFO accusé principalement l’industriel Dan Gertler, déjà accusé notamment par Global Witness de telles pratiques, Global Witness aussi accuse d’avoir obtenu ses preuves de manière frauduleuse.

Stéphie MUKINZI

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