Dans un communiqué de presse publié ce lundi 28 mai et dont le contenu est particulièrement adressé à l’Union européenne et ses États membres, l’ONG explique que la situation est loin de s’améliorer à moins de sept mois avant les élections prévues en décembre. Accusant le gouvernement d’en être responsable, l’EurAc invite l’UE à étendre des sanctions ciblées européennes (interdiction de voyager et gel des avoirs) à des nouveaux individus, hauts responsables des forces de sécurité, personnalités influentes, issus du cercle restreint du président Kabila ».
Pour cette organisation l’Union européenne et ses États membres devraient « mettre un terme à leur approche attentiste et agir maintenant de manière préventive et unie »
« L’UE et ses États membres doivent mettre fin à la rhétorique positive actuelle qui loue les différentes avancées que le gouvernement congolais aurait effectuées ces derniers mois » souligne t elle.
Selon cette organisation, contrairement aux attentes, « la répression brutale des voix dissidentes continue ». Elle ajoute qu’aucun signe positif jusqu’à présent ne rassure quant à la ténue des élections crédibles, inclusives et transparentes.
Sammy Mupfuni