Liberté de la presse : l’UE, les USA et la Grande Bretagne préoccupés par la détention du journaliste Stanis Bujakera

En République Démocratique du Congo, des voix continuent à s’élever après l’arrestation du journaliste Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant de Jeune Afrique et Directeur de publication adjoint du média en ligne ACTUALITE.CD. À cet effet, certaines ambassades installées à Kinshasa ne sont pas restées indifférentes quant à ce.

Elles se disent préoccupées par la détention du journaliste Stanis Bujakera.

« Nous sommes préoccupés par la détention du journaliste Stanis Bujakera, arrêté depuis 2 jours. La liberté de la presse et de l’expression sont des valeurs clés pour la démocratie », a déclaré l’ambassade de la Grande Bretagne en RDC.

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Pour l’ambassadrice américaine accréditée en RDC, Lucy Tamlyn, les USA restent profondément préoccupés par la détention du journaliste congolais Stanis Bujakera. « Les journalistes devraient pouvoir faire leur travail sans crainte de poursuites », a-t-elle fait remarquer.

Pour la France, la liberté d’expression et le droit à l’information sont des piliers fondamentaux de toute démocratie. « Nous sommes profondément préoccupés par la détention du journaliste congolais Stanis Bujakera », a écrit l’ambassade de France en RDC.

De son côté, l’ambassade du Royaume de Belgique dit suivre de près la situation du journaliste Stanis Bujakera, arrêté, dans le cadre de ses activités de journaliste tout en soulignant que « la liberté de la presse est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques ».

Pour sa part, l’Union européenne a fait savoir que l’État de droit et la liberté de la presse sont des principes fondamentaux d’une démocratie avant d’indiquer qu’elle suit de près la détention du journaliste Stanis Bujakera.

Ce dernier a été interpellé dans la soirée du vendredi 8 septembre alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion à l’aéroport international de N’djili pour Lubumbashi en raison d’un séjour professionnel. Il a été placé en détention par la police judiciaire.

Selon nos informations, Stanis Bujakera a été auditionné par la commission chargée d’enquêter sur le dossier du meurtre du député Chérubin Okende Senga. Il est reproché de « propagation de faux bruits » et « la diffusion de fausses informations », en relation avec un rapport attribué à l’Agence nationale de Renseignements (ANR) sur la disparition du député, exploité dans un article du Magazine Jeune Afrique.

Christian Okende

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