Agression rwandaise : l’Afrique du Sud salue l’unité des congolais à « combattre tous ceux qui les perturbent »

L’union affichée par les Congolais face à l’agression rwandaise, sous couvert du M23, a été saluée par l’ambassadeur plénipotentiaire de la République sud-africaine en République démocratique du Congo (RDC), reçu mercredi à Kinshasa au ministère de la Défense.

« Nous saluons ce que font les Congolais, pour se mettre ensemble, afin de combattre tous ceux qui les perturbent », a déclaré à la presse Abel Shilubane Mxolisi, l’ambassadeur sud-africain en RDC, à l’issue de l’audience lui accordée par le vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale et Anciens combattants, Jean-Pierre Bemba.

Abel Shilubane a, à cette occasion, souligné les bonnes relations que les deux pays entretiennent depuis un long moment.

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« Vous savez que la République sud-africaine et la République démocratique du Congo entretiennent de bonnes relations, qui sont cordiales, et quand vous avez de bonnes relations, normalement il est de coutume de rendre visite à votre frère », a-t-il dit.

Le diplomate sud-africain a, par ailleurs, rappelé qu’il était venu auprès du vice-Premier ministre à la Défense pour une visite de courtoisie, après sa récente nomination.

« Tel que vous le savez, le ministre a été récemment nommé, et nous sommes là pour lui souhaiter pleins succès et réussite dans son mandat », a-t-il conclu. RDC -Afrique du Sud : une vielle coopération

En août 2013, la RDC avait signé avec l’Angola et l’Afrique du Sud un accord de coopération militaire qui devait permettre la formation des forces de sécurité congolaises, à l’issue d’un sommet de leurs chefs d’Etat tenu à Luanda, en Angola.

Cet accord définissait la coopération entre les parties dans le domaine de la formation des forces armées et de la police de la RDC, tout en abordant, dans le domaine économique, des questions relatives aux ports de Lobito, en Angola, et de Durban, en Afrique du Sud, tout autant que le barrage hydro-électrique d’Inga en RDC.

S’inscrivant dans le contexte de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, il prévoyait notamment le renforcement de la mission des Nations unies (MONUSCO) déployée dans le Kivu, la plus importante au monde à l’époque, avec 17. 000 hommes.

L’accord-cadre d’Addis-Abeba, signé par onze pays de la région, prévoyait dès 2013 d’adjoindre à la MONUSCO une brigade d’intervention devant combattre les différents mouvements armés opérant dans l’Est de la RDC, dont le Mouvement du 23 mars (M23).

L’Afrique du Sud avait déployé en ce temps 1.345 hommes en RDC dans le cadre de cette brigade qui, rappelle-t-on, était dotée d’un mandat offensif.

Stéphie MUKINZI M & ACP

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