Le président de la Commission électorale nationale indépendante Denis Kadima a fait, mardi 25 avril, l’état des lieux des dernières opérations d’enrôlement pour les élections en décembre prochain. Un chiffre total de plus de 46 millions de personnes enrôlées, sur 49 millions attendues lors des dernières opérations d’enregistrement des électeurs en République démocratique du Congo, indique-t-il, dans une réunion qui a réuni les partenaires nationaux et internationaux.
Denis Kadima révèle que les 22.227 centres d’inscription prévus ont pu enregistrer 46.857.697 personnes au 17 avril dernier, soit 95,09%, réparties en 23.696.424 femmes (50,57%) et 23.161.273 hommes (49,43%), sur les 49.273.109 électeurs attendus.
Avec 5.787 enrôlés parmi lesquels 3.474 hommes et 2.310 femmes, la France arrive en tête au nombre des pays étrangers concernés par cette phase pilote du processus électoral.
Le président de la CENI a en outre, indiqué aux partenaires internationaux que dans tous les processus précédents, la révision du fichier électoral s’est généralement étendue sur des périodes dépassant largement une année ou plus de 12 mois.
« La CENI a initialement prévu, pour le présent processus, trente jours pour chaque aire opérationnelle, comme une stratégie de mobilisation de l’électorat. Toutes les prolongations étaient tacitement planifiées et prévues dans le calendrier électoral », précise-t-il. « Il n’y a aucun impact négatif sur les prévisions calendaires », soutenant qu’aucun glissement n’est envisageable dans le présent processus électoral. « Le tout est de s’en tenir aux exigences du délai constitutionnel », a-t-il martelé.
D’après lui, la performance réalisée en quatre mois d’enregistrement des électeurs par la CENI reste « une prouesse à saluer ». « L’enrôlement, dit-il, s’est effectué, sans phase pilote, avec Kinshasa dès son lancement, ce qui avait permis à ceux commis à la tâche de se familiariser avec le matériel venu de la Corée du Sud », a-t-il reconnu, ajoutant que les préposés ont découvert le maniement sur place avec quelques carences constatées.
Mais, les imperfections du départ ont été corrigées au fur et à mesure avançait le temps. C’est ce qui a permis, révèle le président Kadima, des améliorations progressives de l’offre.
Odon Bakumba avec ACP
