Insécurité à Beni: LUCHA charge l’auditorat d’avoir libéré des présumés criminels

Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) dénonce la montée de la criminalité en ville de Beni, Nord-Kivu depuis quelques semaines. Cette dénonciation est contenue dans une déclaration rendue publique ce mardi 28 mars.

Dans déclaration, la LUCHA justifie cette montée en puissance de l’insécurité dans cette partie par la libération de certains bandits à mains armées qui ont été les uns libérés à travers des jugements et d’autres d’après le consensus éhonté de monnayage.

La LUCHA qui cite les responsables de l’auditorat de garnison de Beni, dénonce une « haute trahison » et appelle à des sanctions contre les auteurs de cette série de libération qui met la ville de Beni en totale difficulté sécuritaire.

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De plus, la LUCHA précise que « Ces bandits ont été arrêtés en septembre 2021 et exposés au public par la PNC Beni. Selon ce mouvement citoyen, ces criminels auraient été blanchis par l’auditorat militaire garnison de Beni, le même qui avait pourtant émis un réquisitoire de 10 ans à chacun pour détention illégale d’armes et pour les avoir reconnu à l’issue des audiences publiques avoir organisé en septembre 2022 et les avoir reconnu comme des grands cambrioleurs de la ville, interpellés, présentés devant la presse par le Colonel Sébastien Kahumula comme étant le noyau des bandits qui déstabilisent la ville sans que la justice militaire ne s’y penche et qui les a blanchis par la suite », déplore la LUCHA.

La LUCHA qui dénonce aussi le monnayage de la justice pour la libération de présumés criminels, fustige le silence selon elle « Complice et coupable » des autorités de l’état de siège et annonce des actions de grandes envergure qui connaîtront un caractère pacifique daté de ce mois d’avril.

Ainsi, pour la cause, cette structure de pression appelle la population à se prendre en charge.

« Désormais les patrouilles doivent chaque fois se passer par les jeunes réunis la soirée dans chaque quartier autour du feu jusqu’au petit matin avec leurs lance-pierres, chiens, machettes…», a-t-elle lancé.

Azarias Mokonzi, depuis Beni

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