Élections 2023 : la CENI enregistre 98% d’enrôlés dans la première aire opérationnelle

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima a tenu, ce mardi 28 février, un point de presse au cours duquel il a fait le monitoring de la clôture définitive des centres d’inscription dans la première aire opérationnelle concernant 10 provinces dont Kinshasa, mais aussi sur l’évolution de l’opération dans les deux autres aires opérationnelles.

D’entrée de jeu, il a rappelé que les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les 10 provinces de l’aire opérationnelle 1 (AO1) avaient été lancées le 24 décembre 2022 et devaient se terminer le 23 janvier 2023. À cause de certains défis logistiques et techniques, dit-il, la CENI avait accordé un temps de récupération de 25 jours qui a expiré le 17 février 2023.

«Conformément aux procédures de l’opération de la Révision du Fichier Électoral, les différents Centres d’inscription de la première aire opérationnelle ont procédé à la distribution des jetons aux requérants présents dans les files d’attente à l’heure de la clôture à 17h, heures locales», a fait savoir Denis Kadima.

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Et de renchérir : «Actuellement, 83 % des Centres d’inscription de l’AO1 sont définitivement fermés au public. Seuls les 17 % de Centres qui ont encore des requérants ayant reçu des jetons et se trouvant sur la file d’attente continuent de les absorber».

D’après Denis Kadima, à la date du 26 février 2023, le monitoring de la CENI renseigne que les statistiques des enrôlés dans la première aire opérationnelle ont évolué de la manière suivante :

Total AO1

– Nombre de CI prévus : 9.200

– Nombre d’électeurs attendus : 18.694.542

– Nombre d’enrôlés à ce jour : 18.346.235, soit 98 %

– Hommes : 9.508.758
– Femmes : 8.837.477

«Point n’est besoin de rappeler que ces données statistiques sont provisoires et évoluent au fur et à mesure qu’elles sont transmises des centres d’inscription aux Antennes de la CENI par la chaîne de supervision», a déclaré le président de la centrale électorale.

À l’en croire, l’évolution actuelle des statistiques des électeurs enrôlés se justifie par le renforcement de la supervision managériale, technique et opérationnelle.

Christian Okende

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