Agression dans l’Est: les FARDC prennent à témoin la communauté internationale pour violations incessantes du cessez-le-feu par le M23

L’armée de la République démocratique du Congo a appelé la communauté internationale et l’EAC à constater les violations de cessez-le feu des terroristes du M23 soutenus par les Forces armées rwandaises (RDF) afin d’en tirer toutes les conséquences.

Cet appel a été lancé par le lieutenant-colonel Njike Kaiko, porte-parole du gouverneur du Nord-Kivu, dans un communiqué lu devant les médias à Goma.

Le porte-parole de l’armée congolaise a énuméré les attaques de ces terroristes ainsi que d’autres incidents qu’ils ont commis en violation des résolutions du mini-sommet de Luanda (Angola).

Publicité

« Les dernières violations en date sont celles enregistrées au lendemain du sommet extraordinaire des chefs d’Etat, tenu à Bujumbura, où les rebelles du M23 ont attaqué les positions des FARDC, le 5 février, à Tuwonane aux alentours de Karenga et à Rumeti sur les collines surplombant les cités de Gahucha et Mushaki », a déclaré le lieutenant-colonel Njike Kaiko, en attribuant au M23 et ses alliés l’attaque de l’hélicoptère de la MONUSCO, le 6 février dernier à Kibati, zone sous son contrôle.

L’armée estime encore que cette énième attaque contre les militaires de la paix est une preuve de violation du cessez le feu que recommandent les rencontres de Luanda et Nairobi.

C’est ainsi que, poursuit le porte-parole de l’armée, qu’il a été nécessiteux de lancer cet appel à l’EAC et à la communauté internationale pour constater ces violations afin de pouvoir envisager une mesure de répression.

Odon Bakumba

Recevez l'actualité directement dans votre email

En appuyant sur le bouton S'abonner, vous confirmez que vous avez lu et accepté notre Politique de confidentialité et notre Conditions d'utilisation
Publicité

En savoir plus sur Politico.cd

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading