Après les affrontements entre les militaires du 3301e régiment des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les combattants Twirwaneho, depuis dimanche 15 janvier dernier, une accalmie a été signalée depuis 20 janvier, dans les zones des combats à Mugeti, dans les hauts plateaux du territoire d’Uvira, province du Sud-Kivu.
Faisant quatre morts, dont trois du côté de l’armée, parmi lesquels un officier, ces affrontements ont fait fuir plusieurs habitants, lesquels ont commencé à regagner timidement les villages de Mugeti, Nyakirango et Irangi, les sources de la société civile de Bijombo.
Le colonel Faustin Balizani, commandant de ce régiment, redoute qu’il y ait des assaillants parmi les civils retournés.
D’après lui, les assaillants utilisent la ruse en se désengageant d’un côté, et tendant de l’autre des embuscades contre les FARDC en patrouille.
À cet effet, le colonel Faustin Balizani demande aux civils de se désolidariser des détenteurs d’armes, parmi lesquels se trouveraient les combattants Twirwaneho.
Dans le secteur voisin d’Itombwe, précisément à Mikenge, une vive tension est observée entre les déplacés internes et la population locale. Les autochtones soupçonnent ces derniers d’héberger dans leur camp à Mikenge des combattants Twirwaneho venus de Kalingi, qui vont attaquer les FARDC dans le groupement Bijombo.
Les miliciens Maï-Maï considèrent donc les déplacés internes de Mikenge comme étant des complices des Twigwaneho. Cette situation a créé une grosse panique au sein des déplacés, les poussant à rester confinés à l’intérieur du camp de peur d’être pris pour cible.
Les responsables de la Task force et l’armée nationale travaillent conjointement pour calmer la situation et faire en sorte que l’ampleur de ces incidences ne s’étendent dans la zone la plus proche, indique Radio Okapi.
Odon Bakumba
