RDC: « Il est impératif que d’ici le 15 janvier, le M23 se retire de toutes les positions qu’il occupe » ( MONUSCO)

La Mission de l’organisation des nations unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a appelé le mouvement terroriste du 23 Mars (M23) au strict respect du communiqué de Luanda.

Cet appel de la mission onusienne en RDC fait suite à la rencontre entre le facilitateur de l’EAC du processus de Nairobi, l’ancien président du Kenya Uhuru Kenyatta avec les dirigeants du M23 pour faire respecter le communiqué de Luanda et son calendrier.

Pour la Monusco, « il est impératif que d’ici le 15 janvier, le M23 se retire sans condition de toutes les positions qu’il occupe actuellement dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo (Nord Kivu), et se cantonne dans la zone du Mont Sabinyo, conformément au Communiqué de Luanda ».

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« Le M23, ainsi que tous les autres groupes armés, doivent immédiatement cesser les hostilités et rallier sans conditions le programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P/DDRCS) », peut-on lire dans une communication de la Mission parvenue à POLITICO.CD.

Dans la même perspective, la Monusco a soutenu que plus de 500,000 civils qui ont été déplacés par les opérations militaires du M23 depuis novembre 2021, entrainant des besoins humanitaires massifs, doivent pouvoir regagner leurs habitations.

A l’issue de la rencontre avec Uhuru Kenyatta, facilitateur du processus de paix de la Communauté de l’Afrique de l’Est dans l’Est de la RDC, le 12 janvier à Mombasa au Kenya, les dirigeants du M23 ont convenu de poursuivre un retrait ordonné et de respecter un cessez-le-feu strict.

Ils ont en outre convenu de continuer à respecter et à coopérer avec la Force régionale de l’Afrique de l’Est qui a commencé à prendre le contrôle des zones évacuées par le M23 ; un processus qui est conforme à la décision de la réunion extraordinaire des chefs d’état-major général de l’EAC tenue à Bujumbura le 8 novembre 2022.

Il a également été convenu que le processus de retrait continuerait d’être vérifié à la fois par la force de l’EAC et le Mécanisme de vérification de la CIRGL afin d’assurer la sécurité et le retour rapide de tous les citoyens déplacés et réfugiés dans leurs foyers.

Depuis le 13 Juin 2022, date de la chute de la cité frontalière de Bunagana qui relie le district ougandais de Kisoro, dans le sud-ouest du pays, à Rushuru en RDC, dans la province du Nord-Kivu, les terroristes du Mouvement du 23 Mars appuyés par les militaires de l’armée Rwandaise ont, en dépit des défis efforts entrepris par les organisations sous-régionales pour un cessez-le-feu, continué à progresser et à occuper des agglomérations dans le Rutshuru et Nyiragongo, y commettant des exactions contre les civils.

Malgré son retrait annoncé de quelques positions remises à la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est, les terroristes du M23 sont toujours visibles dans lesdites zones.

Carmel NDEO

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