Agression dans l’Est : le Parlement européen appelle la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour éradiquer la violence

Dans sa résolution de ce jeudi 24 novembre, relative au déplacement forcé de population à la suite de l’escalade du conflit dans la partie Est de la République démocratique du Congo, le Parlement européen a appelé la communauté internationale à la prise des mesures effectives afin d’éradiquer l’actuelle violence qui se vit dans la région.

Par cet appel, le Parlement européen a affirmé attendre de la Communauté internationale des encouragements pour promouvoir le dialogue et les différentes solutions non violentes ainsi que le soutien du processus de médiation régional, dont le processus de Luanda, lancé par le président angolais João Lourenço et qui met en avant le fait que tous les États parties à la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), à la Communauté de développement de l’Afrique australe (CDAA) et à la conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) doivent respecter les principes convenus dans le cadre du conclave des chefs d’État de l’Afrique de l’Est et du processus de médiation de Luanda. Ainsi, pour le Parlement européen ceci souligne avec « force la nécessité d’une coopération transfrontalière dans la région des Grands Lacs africains ».

Par ailleurs, le Parlement européen a insisté sur la création d’un « mécanisme formel de vérification dans le cadre d’efforts plus larges de réforme du secteur de la sécurité », qui devra mener des enquêtes sur « les candidats en vue de leur éventuel renvoi et de garantir que les forces de sécurité agissent d’une manière compatible avec les droits de l’homme et les normes en matière de droit humanitaire internationaux ».

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Il sied de noter qu’au cours du mini sommet quadripartite de Luanda en Angola tenu mercredi 23 novembre, auquel ont pris part le chef de l’État Félix Tshisekedi, son homologue burundais Évariste Ndayishimiye, le ministre des Affaires étrangères rwandais Vincent Biruta, ainsi que le médiateur désigné par la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) Uhuru Kenyatta et chef de l’État angolais João Lourenço, plusieurs résolutions ont été prises dont un accord pour un « cessez-le-feu immédiat » à partir de ce vendredi 25 novembre à 18 heures.

Monge Junior Diama

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