Élections de 2023: Denis Kadima satisfait de la fonctionnalité des machines d’enrôlement

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a lancé, ce vendredi 23 septembre, le test grandeur nature sur le spécimen du kit d’identification et d’enrôlement des électeurs à l’Université Révérend Kim dans la commune de Lingwala à Kinshasa.

Après le test de ces kits d’enrôlement, il s’est dit satisfait de la fonctionnalité de cette machine. À cet effet, il a tenu à rassurer que la CENI est au travail car, dit-il, elle fait tout son possible pour que la République Démocratique du Congo puisse avoir d’abord l’enrôlement des électeurs et un peu plus tard les scrutins.

« La fonctionnalité des machines est satisfaisante. Tout ce qui a été prévu marche bien. La CENI est au travail. Nous faisons tout ce qui est possible pour d’abord organiser l’enrôlement et ensuite les scrutins dans le délai constitutionnel. Nous avons besoin de l’accompagnement du peuple congolais », a-t-il fait savoir.

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Le test grandeur nature permet à la centrale électorale de déceler d’éventuels couacs de fonctionnalité de la machine qui devront être corrigés auprès du fabriquant MIRU SYSTEMS qui a gagné ce marché.

Il y a lieu de noter que ces machines introduisent des innovations notamment la technologie d’identification et la prise d’empreintes digitales ou de l’iris. Trente mille (30.000 ) machines ont été commandées pour l’organisation des opérations d’enrôlement qui débuteront en décembre prochain pour une durée de trois mois au maximum.

Les étapes à suivre pour être enrôlé

Le requérant qui se place sur la file d’attente est reçu au préalable par le préposé polyvalent qui s’assure qu’il détient bien les documents requis pour se faire enrôler.

En suite, il est orienté vers le préposé à l’identification et se fait identifier sur une fiche nommée dans le langage de la CENI F01.

Par la suite, il la signe conjointement avec l’agent, avant d’aller auprès de l’opérateur de saisie pour être enrôlé sur base des informations recueillies de lui qui seront codifiées dans le système. Ici, s’opèrent la prise de l’iris ( empreintes digitales) en plus de la capture de la photo et il obtient sa nouvelle carte non encore signée, à ce stade (l’ancienne étant également prise en compte). Avant de se rapprocher du président qui s’appliquera à authentifier cette nouvelle carte en apposant sa signature pour enfin se diriger vers la sortie.

Christian Okende

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